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SERAING : la majorité cache les décisions de justice défavorables à ses projets : INACCEPTABLE !

logement social
28 janvier 2015 – La Meuse

COMMUNIQUE DE PRESSE

Fin 2011, les conseils d’administration de la Maison sérésienne, du Home ougréen et de l’Habitation jemeppienne décidaient de lancer une opération de fusion de ces sociétés par absorption dans une nouvelle intercommunale, l’Immobilière publique. A la différence des trois sociétés de logements de service public (SLSP) précitées, l’Immobilière publique est une intercommunale pure (Seraing-Neupré) qui n’est pas soumise à la tutelle de la Société wallonne du logement. Continuer la lecture de SERAING : la majorité cache les décisions de justice défavorables à ses projets : INACCEPTABLE ! 

L’objectif de cette intégration était donc clair : la majorité voulait échapper aux règles wallonnes du logement public (notamment les règles d’attribution des logements), règles pourtant adoptées par un gouvernement wallon où le PS était bien prédominant.

Si le MR n’a jamais affirmé que les règles d’attribution des logements sociaux étaient toutes adéquates, loin de là, je n’ai eu de cesse de rappeler, tant en ma qualité d’administrateur de l’Habitation jemeppienne qu’en ma qualité de conseiller communal, qu’il n’appartenait pas à une ville, seule, de décider de la sortie de près de 6.500 logements publics du système instauré par le Code wallon du logement. Décider de cela, c’était prendre le risque de renvoyer la gestion des logements publics dans une époque que l’on voulait révolue : celle du non-droit, de l’arbitraire, du clientélisme. En un mot, celle de la « Carolo » !

La SWL avait annulé les décisions de chacun des trois conseils d’administration. Ceux-ci avaient toutefois attaqué ces décisions de la SWL dans le cadre d’un recours en annulation et en suspension porté devant le Conseil d’Etat.

En octobre 2012, le Conseil d’Etat avait rejeté la demande de suspension des trois sociétés, mais sans se prononcer sur le fond du dossier, et sans analyser donc les différents moyens développés à l’encontre des décisions d’annulation de la SWL.

Depuis lors, l’arrêt du Conseil d’Etat se prononçant sur la demande d’annulation était attendu. J’ai à plusieurs reprises interrogé les organes compétents quant à l’évolution du dossier devant le Conseil d’Etat. Mais la procédure était, me disait-on, toujours en cours.

Ce 26 janvier, profitant de ma connaissance du site Internet du Conseil d’Etat et de la possibilité d’y prendre connaissance des arrêts rendus, je vérifie à tout hasard si un arrêt n’a pas été rendu sans que l’on m’en tienne informé, ce que je pensais pourtant impossible…

C’est donc avec une très grande et très mauvaise surprise que je viens de constater que le Conseil d’Etat a rendu son arrêt le 15 octobre dernier, et qu’aucune des SLSP ou encore l’Immobilière publique ne l’a communiqué à ses administrateurs, et donc notamment aux représentants MR.

Il s’agit là d’une rétention d’informations à l’égard des conseils d’administration respectifs (organes dirigeants de chacune de ces sociétés) qui est tout à fait inacceptable !

Car, bien évidemment, si cet arrêt n’a pas été envoyé aux administrateurs – particulièrement du MR – c’est parce que cet arrêt – assassin à l’égard du projet poursuivi – rejette les recours des trois SLSP et de la Ville de Seraing, et valide les décisions adoptées par la SWL.

Je constate de surcroît que de nombreux passages de l’arrêt du Conseil d’Etat confirment entièrement l’analyse du dossier que j’avais faite au conseil communal de Seraing (voy. ci-après les extraits essentiels de l’arrêt du Conseil d’Etat).

En conséquence, je viens de demander que ce point soit porté à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration de l’Habitation jemeppiennne, et ai invité mes collègues MR à en faire de même au Home ougréen, à la Maison sérésienne ainsi qu’à l’Immobilière publique. J’interpellerai par ailleurs le bourgmestre de Seraing lors du prochain conseil communal. Pair ailleurs, Virginie DEFRANG-FIRKET, députée wallonne et conseillère communale à NEUPRE, interpellera le Ministre FURLAN, en charge notamment du logement et des pouvoirs locaux.

Loin d’un débat juridico-juridique ou de questions formelles, le dossier de l’avenir des trois sociétés de logements sociaux présentes sur le territoire de Seraing (et Neupré s’agissant de la Maison sérésienne) pose des questions fondamentales pour l’avenir du logement public en Région wallonne. Et c’est le MR qui porte ce dossier depuis le premier jour, dans l’intérêt des locataires, et ce afin de garantir la justice et la transparence dans l’attribution des logements publics ! Alors que notre attitude a toujours été constructive, dans ce dossier comme dans les autres, nous regrettons vivement qu’une décision de justice connue depuis plusieurs semaines nous ait été sciemment cachée. Et nous nous interrogeons : pourquoi ?

Fabian CULOT

0496/65.76.95.

Chef de groupe au conseil provincial et au conseil communal de Seraing

Administrateur de l’Habitation jemeppienne

En association avec :

Virginie DEFRANG-FIRKET

Députée wallonne et conseillère communale à NEUPRE

0477/24.43.38

Pas de rapido bus en vue route du Condroz !

tecAu Parlement wallon, le lundi 10 novembre dernier, j’ai interrogé le ministre di Antonio, en charge de l’environnement, de l’aménagement du territoire, de la mobilité et des transports, des aéroports et du bien-être animal, sur « le projet de ligne de la société de transport en commun (tec) express entre Liege et Marche-en-famenne ».

Rien de concret à l’heure actuelle. Le projet est toujours au stade de l’étude depuis des mois. Je déplore cette lenteur et j’espère que la majorité communale PS CDH persévérera à soutenir ce projet important pour les Neupréens. Continuer la lecture de Pas de rapido bus en vue route du Condroz ! 

Voici le compte rendu :

M. le Président. – L’ordre du jour appelle la question orale de Mme Defrang-Firket à M. Di Antonio, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal, sur « le projet de ligne de la société de transport en commun (TEC) express entre Liège et Marche-en- Famenne ».
La parole est à Mme Defrang-Firket pour poser sa question.

Mme Defrang-Firket (MR). – Monsieur le Ministre, en juin dernier, neuf bourgmestres, l’ULg et le CHU signaient un courrier commun dans lequel ils confirmaient leur volonté de création d’une ligne de bus express entre Marche-en-Famenne et Liège. L’objectif est de raccourcir le trajet en limitant les arrêts à un seul par commune.

Monsieur le Ministre, où en est-on dans ce projet ? Avez-vous pu réunir les deux TEC, celui de Liège- Verviers et Namur-Luxembourg pour étudier la mise en place de cette ligne ? Quel budget cette ligne nécessitera-t-elle ? Le Gouvernement subventionnera-t-il les deux sociétés d’exploitation concernées avant de mettre en place cette nouvelle ligne ? Dans l’affirmative, dans quel agenda ? Sinon, quelles sont les raisons de ce refus ?

M. le Président. – La parole est à M. le Ministre Di Antonio.

M. Di Antonio, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal. –

Madame la Députée, le TEC Liège-Verviers et le TEC Namur-Luxembourg examinent, actuellement, la pertinence d’une telle ligne express entre Liège et Marche-en-Famenne. Leur travail se base sur une analyse de l’offre et de la demande et sur la manière dont cette ligne pourrait, le cas échéant, être intégrée dans l’offre de transport. À cet égard, différents scénarios sont étudiés. Ce travail se poursuit actuellement. Il est un peu tôt pour évoquer le cout éventuel de cette ligne qui dépendrait du scénario de desserte qui serait privilégié, in fine, par les deux TEC qui travaillent de concert et qui devraient nous faire une proposition dans quelques mois.

M. le Président. – La parole est à Mme Defrang- Firket.

Mme Defrang-Firket (MR). – Je vous remercie, Monsieur le Ministre. Nous attendrons, avec impatience, les réponses concrètes à ces solutions proposées qui présentent de nombreux atouts, notamment de décongestionner la route du Condroz, la RN63 et elle répond à une pénurie de transports en commun en dehors des plages scolaires. C’est une solution de transport très attendue par une clientèle professionnelle et estudiantine qui doit se rendre dans les bassins scolaires et d’emploi de Liège et de Marche-en-Famenne. Nous attendrons avec impatience une réponse dans ce dossier.

 

Sécurisation de la Route du Condroz, rien de concret à l’horizon..

Photo commission PWJ’ai interpellé au Parlement wallon, en commission des travaux publics, le Ministre Prévot ce mardi 30 septembre 2014

COMPTE RENDU

La N63, plus communément appelée « route du Condroz », et particulièrement la portion entre Boncelles et Nandrin, est régulièrement le théâtre de dramatiques accidents de la circulation. Ceux-ci résultent du manque d’aménagements visant réduire la vitesse, mais également et surtout, à renforcer la sécurité des usagers de la route et des piétons. Continuer la lecture de Sécurisation de la Route du Condroz, rien de concret à l’horizon.. 

Ce tronçon routier mériterait un plan global d’amélioration de la sécurité tant le nombre de points noirs y est important. 3 carrefours au moins sont concernés : Plainevaux (N63 et N683), Rotheux (N63 et Route de Seraing), 7 Fawes (N63 et N639).

Parmi les aménagements régulièrement évoqués, il y a la création de ronds-points : 2 à Rotheux et 1 au carrefour des 7 Fawes.
Les premiers doivent remplacer le carrefour à feux lumineux au lieu-dit le « Chêne-madame ».
Le second doit, lui, être installé juste après le cimetière américain dans le sens Liège-Nandrin.

Cependant, même s’ils sont annoncés depuis de nombreuses années, rien ne semble bouger. Rien n’est annoncé pour 2014, la Sofico ayant privilégié d’autres projets.

Monsieur le Ministre, mes questions sont les suivantes :

  • Pouvez-vous me communiquer le nombre d’accidents et d’accidents mortels comptabilisés sur ce tronçon de la route du Condroz ces dernières années en précisant quels sont les carrefours concernés ?
  • Confirmez-vous que le dossier du rond-point des 7 Fawes est finalisé, que le permis a été accordé et qu’il ne manque que le financement, recalé pour l’instant par la Sofico ?
  • Sur base de quel(s) critère(s) la Sofico a-t-elle abandonné ce projet ?
  •   Pouvons-nous encore espérer un financement ? Sous quelle forme ?
  • Quel est le montant de celui-ci ?
  • Où en est-on dans la réalisation de l’autre rond-point, celui du « chêne-madame » ?
  • Confirmez-vous que ces projets ne sont pas liés et qu’un pourrait être construit plus rapidement en attendant la construction du second ?
  • Si ces ronds-points ne devaient jamais être construits, envisagez-vous d’autres aménagements afin de renforcer la sécurité sur cette portion ? Le cas échéant, lesquels ? Passerelle piétons, vitesse à 70km/h, radar feu rouge ?
  • Enfin, sur cette même route du Condroz, la zone autour de la boite de nuit « le Monastère », pose également de nombreux problèmes de sécurité.

Selon certaines informations, un projet de rond-point y est également à l’étude. Le confirmez-vous ?

REPONSE DU MINISTRE

Madame la Députée,

J’accuse bonne réception de votre question et vous en remercie.
Il est vrai que la N 63, dite Route du Condroz, est historiquement une route qui était très dangereuse et elle a déjà fait l’objet de divers aménagements depuis 10-15 ans. Ces aménagements (feux intelligents, ilots de sécurité, radars fixes,..) ont déjà permis d’améliorer la situation, mais il reste diverses adaptations à mettre en œuvre, notamment aux trois carrefours que vous mentionnez, à savoir, celui du Chêne Madame, celui des 7 Fawes et celui du Monastère.
Pour le double giratoire du Chêne Madame, il s’agit d’un projet estimé à 1.700.000 euros, lequel comporte un passage inférieur pour les piétons et cyclistes et de nombreux aménagements périphériques. L’administration avait introduit une demande de permis d’urbanisme, mais la procédure d’octroi du permis n’a finalement pas pu aboutir. Le projet devra en effet être réétudié et adapté notamment pour moins impacter un restaurant à proximité, à la demande de la commune.

En ce qui concerne, le giratoire des 7 Fawes, dont l’estimation se monte à +/- 500.000 euros, le permis d’urbanisme a bien été octroyé le 30 octobre 2012 ! Une demande de prolongation de la durée de validité devra être introduite.

Pour le giratoire du carrefour du Monastère, lui aussi estimé à 500.000 euros, la situation est globalement identique : le permis d’urbanisme a été octroyé le 28 juillet de cette année.

Tous ces travaux, importants pour la sécurisation de la RN 63 étaient initialement prévus dans le Plan Routes de la SOFICO, puisque cette section de la Route du Condroz fait partie du réseau structurant.

Or, si le gouvernement précédent avait approuvé un premier Plan Routes, ce dernier n’a pu, in fine, intégrer la réalisation de ces giratoires et ce, compte tenu de la situation budgétaire de la Sofico.

La nouvelle Déclaration de politique générale prévoit explicitement la réalisation d’un second Plan Routes, qui encore être élaboré en concertation avec la Sofico et le SPW et qui devrait être mis en route en seconde partie de législature.

Dans l’immédiat, connaissant l’importance de la sécurité de ce tronçon, des contacts sont pris avec la Police pour qu’elle y effectue régulièrement des contrôles de vitesse, mesure qui s’ajouterait ainsi au radar fixe déjà en place.

La possibilité de radar « feu rouge » pourra également être évoquée, mais pour être complet, il faut savoir que les autres solutions que vous proposez telles que les passerelles de piétons,.. sont tout aussi, voire plus compliquées que les solutions définitives en projet et ne pourraient dès lors être mises en place plus tôt.

Quant au nombre d’accidents, celui-ci est fort fluctuants d’année en année pour cette zone. Par exemple, 11 accidents dont 3 décès pour 2011, contre 5 sans décès en 2013. De manière générale pour ces treize dernières années sur ce tronçon, une moyenne de 2,5 accidents/ année / km est observées !

REPLIQUE :

Aucun engagement précis n’est donc pris. Que de bonnes intentions sans échéances précises, c’est regrettable..et ce n’est en rien rassurant pour la sécurité des nombreux usagers de cette route !