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Promotion du sport féminin : « Des propositions MR permettent des avancées positives ! »

Communiqué de presse du vendredi 8 janvier 2016

La Députée MR, Virginie DEFRANG-FIRKET, se réjouit de l’accueil positif que le Comité d’avis, en charge de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au sein du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a réservé ce jeudi à sa proposition de résolution visant à encourager la promotion du sport féminin.

Que propose le MR en faveur du sport féminin ?

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Dans sa proposition de résolution, Virginie DEFRANG-FIRKET demande notamment que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

  • incite les pouvoirs locaux à réfléchir à toute action pertinente pour développer le sport féminin sur leur territoire ;
  • envisage une campagne publicitaire visant à démonter les stéréotypes et à inciter les femmes à faire du sport ;
  • invite les fédérations sportives reconnues à créer des nouvelles compétitions pour les sections féminines ou encore analyser la demande en sport-études pour filles ;
  • incite le COIB à tendre vers un quota de maximum 2/3 de représentants du même sexe.

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« Le but est d’aboutir à un texte de consensus, avec des propositions concrètes. Nous souhaitons lancer une nouvelle dynamique, une réelle stratégie globale et transversale via les écoles, les médias, les fédérations sportives, les clubs, les mérites sportifs, le sport de haut niveau et amateur pour encourager la pratique du sport par les femmes ! Ce n’est pas un débat féministe, mais de santé publique. Il est essentiel de mettre davantage l’accent, par tous les moyens, sur les bienfaits du sport notamment pour les femmes et les jeunes filles. Le sport, c’est un facteur d’épanouissement, d’émancipation, d’intégration, de bien être, de bonne santé, de promotion de l’estime de soi  et de la confiance en  soi » conclut Virginie DEFRANG-FIRKET.

Enthousiasme aussi dans les partis de la majorité

L’ensemble des partis présents ont par ailleurs marqué leur enthousiasme quant à l’objectif visé par ce texte et aux différentes propositions formulées. En effet, le PS s’est montré très ouvert et le cdH se dit prêt à cosigner le texte, moyennant quelques modifications.

« Dès lors et rapidement, des auditions seront organisées par la Commission des Sports et des amendements pourront bien sûr y être déposésC’est très encourageant et il est donc surprenant que le Ministre des Sports s’est, lui, montré plus frileux. Dans ce contexte, j’attends avec grand intérêt le colloque organisé par les services de la Fédération Wallonie-Bruxelles le 21 janvier sur la mixité à l’école, dans les sports et loisirs des jeunes. La nécessité d’y réaliser un état des lieux du sport féminin est  semble-t-il acquise. C’est un premier pas. » conclut la Députée MR.

Autisme : quand le PS oublie ses responsabilités

Communiqué de presse

La députée wallonne Virginie Defrang-Firket et le député fédéral Damien Thiéry s’étonnent de la récente prise de position du PS à la Chambre en matière d’autisme. Celui-ci se pose en effet en défenseur des parents démunis face à l’autisme, par la voix du député André Frédéric, qui se met par ailleurs en scène dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

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La prise en charge de l’autisme doit être envisagée dans le cadre des soins de longue durée. Lors de la 6e réforme de l’Etat, cette compétence a été transférée aux entités fédérées, où Virginie Defrang-Firket suit cette matière de près : « Les Ministres Milquet et Prévôt ont présenté un Plan Autisme en avril dernier. Un pur effet d’annonce puisque depuis lors, rien n’a été fait. Aucune mesure concrète n’est présentée, aucun budget n’est défini, aucun calendrier n’est donné. C’est cela qui devrait faire réagir le PS ».

À la Chambre, le Député réformateur, Damien Thiéry, dénonce : « Le parti socialiste s’offre un coup de communication au détriment des parents d’enfants autistes, c’est inacceptable. En jouant la carte de la désinformation, les socialistes créent un climat d’instabilité préjudiciable aux familles en demande de soutien. Ils ont voulu faire voter un proposition de résolution en Commission de la Santé avant même que leurs pairs régionaux et communautaires n’aient informé la Ministre fédérale de leurs actions et en sachant pertinemment que cette concertation entre les différents niveaux de pouvoir est
indispensable ».

Au niveau fédéral, la Ministre Maggie De Block envisage la prise en charge de l’autisme dans le cadre d’un plan intégré et multidisciplinaire pour les maladies chroniques et pour les soins de santé mentale, qui disposera d’un financement adéquat.
La rédaction d’un plan spécifique à l’autisme relève par contre de la compétence des entités fédérées.

Virginie Defrang-Firket a donc déposé au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles une proposition de résolution définissant des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge de l’autisme : « Ces mesures n’ont qu’un impact financier limité mais sont porteuses d’espoir et attendues de longue date par les familles : dépistage précoce, accompagnement des familles, formation des professionnels, classes inclusives ».

Pour Virginie Defrang-Firket, les enfants autistes et leurs familles méritent mieux que cette querelle politicienne. Elle réunira familles et associations pour une table ronde à ce sujet la semaine prochaine.

Des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge de l’autisme

Ce samedi 14 novembre, La Meuse consacrait un article à Déborah, cette maman de deux enfants autistes qui a dû choisir lequel des deux sauver http://www.lameuse.be/1422824/article/2015-11-13/liege-j-ai-du-choisir-lequel-de-mes-deux-fils-sauver

Depuis ma prise en fonction comme Députée wallonne, j’ai pu la rencontrer, à plusieurs reprises, avec d’autres mamans d’enfants atteints d’autisme notamment grâce à Fabrice Drèze, conseiller communal à Liège. Elles font preuve d’un courage incroyable, d’une détermination sans faille dans ce combat de tous les instants.

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Sans titre

J’ai déjà fait part, sur ce site, des nombreuses questions parlementaires adressées tant au Ministre de la santé et de l’action sociale du Gouvernement wallon, qu’à la Ministre de l’éducation et de l’enfance au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :               http://www.virginiedefrangfirket.be/2015/06/01/1-belge-sur-100-souffre-dautisme-les-familles-attendent-du-politique-un-soutien-clair-et-concret/

http://www.virginiedefrangfirket.be/2015/04/02/autisme-on-attend-des-mesures-concretes/

Pour aller plus loin, et inciter les deux Ministres à stopper les effets d’annonce et à réellement avancer dans ce dossier, j’ai déposé, le 20 octobre dernier, une proposition de résolution relative à des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge de l’autisme : http://archive.pfwb.be/10000000202207b

Dans ma proposition, je demande au Gouvernement de :

  • œuvrer, en collaboration avec les autres niveaux de pouvoir, à la création d’un réseau de repérage de l’autisme et de dépistage précoce. Il est en effet confirmé que plus l’autisme est diagnostiqué rapidement et meilleur la prise en charge est, plus les chances de développement de l’enfant augmentent.
  • envisager la mise en place, dès la naissance, d’une information aux familles par un ajout au carnet de santé et une brochure spécifique qui pourrait être remise lors des premières consultations obligatoires de l’ONE ;
  • mettre tout en œuvre pour garantir un diagnostic dans les trois mois à partir de la première demande des parents sur la situation de leur enfant et d’augmenter les possibilités de prise en charge après le diagnostic ;
  • former les parents sur les troubles autistiques et les besoins spécifiques des personnes avec autisme et leur offrir les connaissances et les outils essentiels pour faire face à cette situation ;
  • analyser la possibilité, dans l’enseignement supérieur, de former tous les professionnels, notamment de la petite enfance, susceptibles d’être en contact avec des enfants autistes au cours de leur carrière (personnel médical et paramédical, instituteurs, puéricultrices, travailleurs sociaux,…) à la détection précoce de l’autisme et à l’annonce du diagnostic en vue d’orienter les parents vers le service adéquat, ainsi qu’aux notions de base de l’intervention spécifique auprès des jeunes enfants autistes. Il existe, à cet effet, des outils simples d’utilisation, aisément maîtrisés et peu coûteux comme le C.H.A.T et le M-C.H.A.T. ;
  • veiller à intégrer, dans les formations continuées de l’enseignement supérieur, et pour ces mêmes filières d’études et ces mêmes professionnels, des cours/modules sur l’autisme ;
  • développer, dans la mesure du possible, des classes à pédagogie adaptée dans des écoles de l’enseignement ordinaire, avec passerelles vers les autres classes et activités de l’école ;
  • dégager, dans la limite des crédits disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens nécessaires pour mettre en place un maximum de classes inclusives avec binômes (enseignants et pédagogues qui, eux se concentrent spécifiquement sur l’enfant autiste) et soutenir ainsi la scolarisation adaptée des enfants en milieu ordinaire ;
  • désigner, au sein des écoles ou des Pouvoirs Organisateurs, un poste de Référent Coordinateur Autisme lorsqu’un ou plusieurs enfant(s) autiste(s) désire(nt) les fréquenter ;
  • sensibiliser, dans les écoles, les centre PMS et services PSE à l’autisme ;

 

Les familles attendent des résultats depuis de trop nombreuses années.

L’annonce d’un plan autisme le 2 avril lors de la journée internationale de ce trouble est une avancée, mais il est maintenant plus que temps de proposer des mesures concrètes, un calendrier et un budget pour les mettre en œuvre.

Des solutions ont été proposées et mises en œuvre en Flandre et dans d’autres Pays (la France est dotée d’un Plan autisme depuis 2005 – la troisième version couvre les années 2013 à 2017). Elles ont fait leurs preuves mais ne sont pas reconnues en Wallonie, et donc pas subsidiées.

Chez nous, on en est toujours au stade de l’analyse, de l’étude, de la concertation…

STOP aux tergiversations, place aux actes : dépistage précoce, accompagnement des familles, formation des professionnels, classes inclusives : voilà des solutions.

Booster le sport au féminin !

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12 novembre 2015 – La DH

Ce jeudi 12 novembre, la Dernière Heure consacrait un article à ma proposition de résolution visant à encourager la promotion du sport féminin en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En effet, au 31 décembre 2014, 188.994 femmes étaient affiliées dans l’une des 57 fédérations sportives reconnues en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Cela représente seulement 30% des 640.000 francophones qui pratiquent un sport en étant membres de l’une d’entre elles.

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Dans la tranche d’âge des 12-25 ans, les filles ne représentent plus qu’un quart des personnes pratiquant un sport. En 2015, moins d’une fille sur deux (47,19%) de 12 à 18 ans pratique une activité sportive en club.

Or, le sport est un réel outil d’intégration, excellent pour la santé et plus fondamentalement le bien-être, et ce aussi pour les femmes. Pourtant aucun plan stratégique n’est prévu par le gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles ! Juste quelques initiatives, mais aucune vision globale avec des objectifs précis n’est envisagée. La dernière étude sociologique sur les femmes et le sport date de 2000… Les constats y étaient déjà alarmants !

Les femmes représentent la moitié, si pas plus, de la population belge. Ce n’est pas une sous-catégorie parmi d’autres ! Par rapport aux hommes, il existe des différences physiologiques et biologiques. Leurs attentes ne sont pas les mêmes face au sport. Elles subissent également des contraintes en termes d’organisation familiale. D’où la nécessité de leur réserver une approche spécifique et sur mesure.

Mon texte pallie ce vide. Il intègre des propositions dans de nombreux domaines : le sport à l’école, dans les médias, dans les campagnes de sensibilisation, dans les clubs et fédérations sportives, au niveau des prix et mérites sportifs, dans la désignation des membres des organes du sport, ..

Très concrètement, je demande, entre autres, au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de :

  • Envisager une étude sociologique similaire à celle de 2000 sur les femmes et le sport afin de remettre à jour l’ensemble des chiffres, fédération par fédération et sport par sport, sur la pratique du sport par les femmes et de définir les causes du nombre peu élevé de femmes dans les fédérations sportives ;
  • Inciter les fédérations sportives reconnues, et les pouvoirs publics, lorsqu’ils remettent une distinction honorifique à des hommes, à faire systématiquement de même avec les sportives féminines ;
  • Inciter les fédérations sportives reconnues, lorsqu’elles organisent des événements, compétitions, identiques pour les femmes et les hommes, à prévoir des récompenses, prix, prize money identiques ;
  • Prendre des contacts avec la RTBF afin d’inciter son service des sports à recruter, à compétences égales, davantage de femmes comme présentatrices d’émissions sportives ou comme consultantes ; En effet, même si le Gouvernement semble y être attentif, les trois baromètres de l’égalité et de la diversité dans les médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles, publiés en 2011, 2012 et 2013, ont mis en évidence le très faible nombre de femmes présentes dans le monde télévisuel sportif, qu’il s’agisse d’émissions ou de retransmissions en direct.
  • Demander à la RTBF d’améliorer et augmenter la diffusion de compétitions sportives féminines nationales et internationales ;
  • Envisager la création, à l’instar de ce qui se fait en France, des « 24 heures belges du sport féminin » ;
  • Être attentif à la représentation féminine aux postes dirigeants dans le sport belge et francophone, et ce, à tous les niveaux : sportifs (Adeps, fédérations, etc.) et politiques (de l’échevin au ministre) ;
  • Envisager un clip, une campagne publicitaire visant à démonter les stéréotypes, à lutter contre les complexes et à inciter les femmes à faire du sport ;
  • Utiliser les performances remarquables des sportives de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de montrer que, chez nous aussi, les femmes font du sport et peuvent briller sur la scène nationale et internationale et ainsi inciter les jeunes filles à pratiquer un sport ;
  • Inviter les fédérations sportives reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, via leur contrat programme, à mener une politique de développement de leur sport au féminin, notamment via :
    • la création, dans les clubs de l’élite, d’équipes et de sections féminines ;
    • la mise sur pied de différentes démarches pour pousser les femmes à devenir entraîneur (promotion des formations disponibles,…) ;
    • l’analyse, avec l’AISF et les fédérations, de la demande en sport-études pour filles et en créer si cela s’avère nécessaire ;
    • la création de nouvelles compétitions pour les sections féminines ;
    • la mise sur pied de comités, commissions, organes de réflexion sur la pratique féminine de leur sport ;

Je souhaite lancer le débat et inciter vivement le Ministre des Sports et l’ensemble de Gouvernement à prendre leurs responsabilités en la matière.  Ce n’est pas un combat féministe, mais de santé publique !

Nouveaux sports, nouveaux adeptes !

En commission des Sports du 5 octobre 2015, j’ai interpellé le Ministre Collin à de nombreuses reprises.

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Tout d’abord, au sujet des championnats du monde d’athlétisme de Pékin, où la Belgique a décroché deux places dans le top 8, dont une médaille d’argent, et six places dans le top 12.

Je voulais connaître le point de vue du Ministre à l’égard de ces résultats, des perspectives attendues pour les JO de Rio et des objectifs formulés à ce sujet.

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En réponse à cette interpellation, le Ministre a souligné la prépondérance francophone au sein de la délégation belge, les bons résultats des athlètes francophones, ainsi que le fait que leur jeunesse laisse présumer de l’existence d’une marge de progression importante, de bon augure avant les JO.

J’ai ensuite interrogé le Ministre au sujet du développement de nouveaux sports et initiatives sportives, tels que le «bubble Bump», le « padel » ou encore la pratique du « disque volant» ou frisbee.

Toutes abordaient le soutien apporté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à la création et au développement de nouveaux sports afin d’attirer de nouveaux publics de profils variés (jeunes, femmes, seniors,…) qui, pour de multiples raisons, ne pratiquent pas d’activité sportive plus ordinaire.

En réponse à ces différentes interpellations, le Ministre des Sports a, tout comme moi, noté et apprécié le nombre grandissant de nouveaux sports. Il a également souligné que ces initiatives ont le mérite d’attirer le regard des citoyens sur le sport et sur tous les sports mais il rappelle que toutes les initiatives ne peuvent être supportées par l’ADEPS, Infrasport ou le Gouvernement, en général. Le padel, le bubble bump et le disque volant, n’étant pas, à l’heure actuelle, des activités suffisamment développées pour recevoir l’aide matérielle et le soutien officiel de la FWB.

En ce qui concerne l’initiation au sport pour personnes ayant, par exemple, une vue déficiente, objet de ma dernière question, Monsieur Collin a rappelé que la déclaration de politique communautaire « définit le sport pour les personnes handicapées comme une priorité en prévoyant une augmentation de l’offre sportive spécifique et en renforçant le soutien aux moniteurs spécialisés », ce qui ne peut que me réjouir et ce à quoi je resterai particulièrement attentive.

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