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2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Soyons à l’écoute des familles !

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, je souhaite réaffirmer mon combat en faveur des personnes touchées par l’autisme et de leurs familles.

Ce samedi, les parents d’enfants autistes se sont une nouvelle fois mobilisés, notamment dans le Bois de la Cambre avec l’opération des Chaussettes bleues, comme ils l’avaient fait à Liège en 2015.DSC_0529

Il y a un an jour pour jour, les ministres Milquet et Prévot annonçaient en grande pompe un plan autisme.

Où en sont-ils ? Qu’ont-ils fait en un an ? Quand pouvons-nous attendre des solutions enfin concrètes et qui répondent aux attentes des familles ?

Nous en sommes toujours au stade de la concertation. Nous attendons l’été avec impatience pour enfin découvrir l’éventail des mesures concrètes promises.

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Après avoir rencontrés de nombreuses familles tant de Liège que de Bruxelles ou de Namur, et interrogé en commission et en séance plénière les Ministres Prévot, Milquet et Marcourt à 14 reprises, j’ai déposé une proposition de résolution avec des mesures pour une meilleure prise en charge de l’autisme. Rien de populiste, toutes les mesures nécessitent des budgets raisonnables. Je ne promets pas la lune aux parents, mais une réelle considération et des actions concrètes pour les soulager au quotidien.

L’autisme touche 1 enfant sur 100. 45.000 personnes dont 11.000 jeunes de 3 à 24 ans sont atteintes de ce handicap en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les Ministres compétents reconnaissent que seulement 1.000 de ces jeunes sont accueillis dans l’enseignement ordinaire.DSC_0536

Quelles actions concrètes mettre en œuvre rapidement ?

  • Créer un réseau de repérage de l’autisme et de dépistage précoce impliquant tant le personnel médical que les professionnels de la petite enfance ; En effet, au niveau de l’autisme, tous les acteurs reconnaissent qu’une prise en charge précoce permet un meilleur développement de l’enfant qui peut alors espérer vivre une enfance presque ordinaire.
  • Mettre en place, dès la naissance, une sensibilisation de la population par la mise à disposition d’une brochure ou documentation dans le carnet de naissance;
  • Garantir un diagnostic dans les trois mois à partir de la première demande des parents sur la situation de leur enfant et augmenter les possibilités de prise en charge après le diagnostic ;
  • Plaider pour que les parents soient informés au mieux, avec des conseils et des orientations vers le ou les acteurs les plus à même de répondre à leurs questions et/ou de les accompagner
  • Analyser la possibilité, dans l’enseignement supérieur, de former de manière systématique tous les professionnels, notamment de la petite enfance, susceptibles d’être en contact avec des enfants autistes au cours de leur carrière (personnel médical et paramédical, instituteurs, puéricultrices, travailleurs sociaux,…) à la détection précoce de l’autisme et à l’annonce du diagnostic en vue d’orienter les parents vers le service adéquat, ainsi qu’aux notions de base de l’intervention spécifique auprès des jeunes enfants autistes ;
  • DSC_0533Intégrer, dans les formations continuées obligatoires de l’enseignement supérieur, et pour ces mêmes filières d’études et ces mêmes professionnels, des cours/modules sur l’autisme ;
  • Développer, dans la mesure du possible, des classes à pédagogie adaptée dans des écoles de l’enseignement ordinaire, avec passerelles vers les autres classes et activités de l’école ;
  • Dégager, dans la limite des crédits disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens nécessaires pour mettre en place un maximum de classes inclusives avec binômes (enseignants et pédagogues qui, eux se concentrent spécifiquement sur l’enfant autiste) et soutenir ainsi la scolarisation adaptée des enfants en milieu ordinaire ;
  • Profiter des conférences interministérielles « santé » pour créer une stratégie transversale et efficace avec le fédéral

La Wallonie n’est pas en avance en la matière.

Les parents voient avec envie ce qui se fait ailleurs, notamment en Flandre, en France  et au Canada. Ils demandent une réelle reconnaissance des Ministres Prévot et Milquet et non de simples annonces de plans dont on ne connait aucune ligne ni aucun budget ! Je demanderai aux Ministres, dès les prochaines commissions du Parlement wallon et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de refaire le point sur ce qui est sur la table et ce qui peut réellement être attendu (dans quels délais et avec quels budgets).

Le principe de la tirette trop peu connu des Wallons : des mesures s’imposent

Ce mardi 1er mars, l’IBSR révélait une étude sur la connaissance et l’application du principe de la tirette sur nos routes belges.photo

Depuis le 1er mars 2014, l’application de ce principe est obligatoire en Belgique partout où une bande de circulation est interrompue. Elle s’applique à tout conducteur, quel que soit le type de véhicule.

Cette règle a de nombreux atouts : davantage de mobilité, de fluidité du trafic, amélioration de la sécurité et diminution des tensions entre les automobilistes.

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Selon l’étude de l’IBSR si 91% des Belges ont entendu parler du principe de la tirette, ils sont 98% en Flandre contre 83% en Wallonie.

Il y a donc une différence de 15% entre les régions.

La Flandre a mené une vaste campagne de promotion http://wegenenverkeer.be/ritsendoejezo, la différence de connaissance du principe entre Exemple 3 - LiègeFlamands et Wallons est donc facilement explicable puisque rien de tout cela n’a été fait en Wallonie.

Par ailleurs, seuls 77% des conducteurs sont capables de dire exactement en quoi le principe consiste.

=> un conducteur sur quatre ne sait toujours pas l’appliquer correctement !

Ce mardi également, j’interrogeais le Ministre des Travaux publics pour savoir si, suite à la 6ème réforme de l’Etat la Wallonie, et son Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR), était bien compétente pour mener, à l’instar de ce qui s’est fait en Flandre, une Exemple 2 - Herstalcampagne de promotion du principe de la tirette.

Le Ministre m’a confirmé :

– que l‘AWSR est bien compétente pour mettre en place ce genre de campagne.

– que le « principe de la tirette pourrait être un sujet de campagne d’affichage le long des routes »

Ce mercredi 2 mars, j’ai donc déposé une proposition de résolution. Si la Wallonie est compétente dans ce cadre, avançons !

Cette proposition porte deux objectifs :

  1. Créer, et installer selon des critères prédéfinis, des panneaux de signalisation indiquant l’application du principe de la tirette sur le réseau routier et Exemple 1 - Neupréautoroutier wallon ;
  1. Inviter l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière à mettre en place une campagne d’information, de communication et de sensibilisation relative à la tirette et à ses modalités pratiques d’application.

Un équilibre juste et un accord translatique fort – Carte blanche

TTIP
29 janvier 2016 – L’Echo

Ce matin, le Parlement de Wallonie auditionnera Cecilia Malmström, commissaire européenne au commerce, au sujet du TTIP et de l’AECG.

A cette occasion, rappelons qu’une coopération accrue avec les États Unis et le Canada profitera à une multitude d’entreprises belges, petites et moyennes, mais aussi aux consommateurs.

Les protections existent et nous veillerons à ce qu’elles soient respectées mais ne nous laissons pas aller aux peurs agitées et instrumentalisées par une certaine gauche populiste et en manque de projet.

Développement des drones en Wallonie : des auditions au Parlement

Dans le cadre de ma proposition de résolution « visant à soutenir le développement duIMAG1375 secteur des drones en Wallonie », la commission de l’économie du Parlement wallon a fixé, ce mardi 26 janvier, la liste des auditions qui seront menées en son sein.

Les premières auditions se tiendront dès le 16 février prochain avec les volets « pouvoirs publics et organisations représentatives du secteur ».

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Seront ainsi appelés à venir exposer leur vision du secteur et le potentiel de développement de celui-ci,

en ce qui concerne les pouvoirs publics :

  • un représentant du cabinet de la Ministre fédérale de la Mobilité ;
  • le pôle de compétitivité Skywin ;
  • l’Awex ;
  • et la DGO6.

Les deux associations représentatives des entreprises du secteur seront également entendues :

  • BeUAS ;
  • et DroneValley.

Ensuite, le 1er mars, la commission de l’Economie entendra des acteurs de la formation :

  • l’IFAPME ;
  • et Espace drone.

et enfin, elle procédera à l’audition d’entreprises actives dans des applications concrètes avec drones :

  • Aérobot ;
  • Belgian drone Academy ;
  • Drone d’image ;
  • FlyingCam ;
  • et VDW Air Drone.

Je me réjouis vraiment de la tenue de ces auditions. Elles sont une étape importante. Les acteurs de terrain vont pouvoir expliquer au Parlement les difficultés et obstacles qu’ils rencontrent en Région wallonne pour développer leur activité dont le potentiel en termes de rentabilité et d’emplois est pourtant énorme.

Société de Logements de Grâce-Hollogne : une réelle catastrophe !

Ce mercredi 13 janvier 2016 en séance plénière, j’interrogeais le Ministre Furlan sur la Société de Logements de Grâce-Hollogne.Capture

J’ai évoqué les graves problèmes de gestion rencontrés depuis 2014 dans cette société qui compte quelques 2.000 logements sociaux.

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Ce n’est pas tant la situation financière de la société qui pose problème, mais plutôt de lourdes  tensions au sein du personnel, des relations difficiles avec la direction, un staff technique incompétent, un directeur qui s’en va, qui met du temps à être remplacé, puis finalement remplacé par une personne qui laisse tomber tant l’ampleur de la tâche est importante. Bref, la société est maintenant dans le désarroi le plus complet.

Je souhaitais donc avoir l’avis du Ministre quant à la gestion de cette société de logements et au nécessaire envoi d’un commissaire spécial du Gouvernement pour y remettre de l’ordre : Est-il maintenant désigné ? Quand sera-t-il opérationnel ? Quand l’équipe en place a-t-elle été informée de l’envoi de ce commissaire ? Quelle sera la durée de sa mission et quels pouvoirs aura-t-il ?

Mais aussi : Pourquoi avoir attendu deux ans avant de réagir, avant de prendre des mesures ? Quand on connaît les besoins en logements de la Wallonie, je pense que c’est important de mettre de l’ordre plus rapidement,  de ne pas attendre que la situation dégénère complètement avec des dégâts importants.

Le Ministre n’a pas caché les énormes difficultés rencontrées au sein de cette société et a annoncé la nomination d’un commissaire spécial du Gouvernement ce jeudi 21 janvier.

Je continuerai à suivre ce dossier avec une attention toute particulière au cours des prochaines semaines. Il est inadmissible qu’à cause de cette situation, plus de 140 logements restent vides par les temps qui courent !

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