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Le Trilogiport de Liège prend forme !

Le groupe Jost investit, à nouveau, en région liégeoise. Après les Hauts Sarts, Bierset, Battice et Malmedy, c’est au Trilogiport que le transporteur s’installera bientôt. Jost, dont les camions arborent le sigle du kangourou, Captureest une entreprise active dans le domaine du transport et de la logistique.

Le groupe détient désormais un terrain de 300 000 mètres carrés au Trilogiport. La première phase de construction est prévue pour septembre prochain et le tout s’étalera sur 5 ans. Continuer la lecture de Le Trilogiport de Liège prend forme ! 

Désireux d’ajouter le transport de marchandises par voie fluviale au transport par rail déjà mis en place via Bierset, le groupe devrait, à terme, employer 250 personnes sur le site de la plateforme.

Au Parlement wallon, j’ai interpellé le Ministre de l’Economie au sujet de cet achat qui représente près de la moitié de la surface du Trilogiport !

Je voulais m’assurer qu’il s’agissait bien de la création d’une nouvelle implantation, et donc de nouveaux emplois, et non du regroupement des autres activités du groupe en Province de Liège.

J’ai également interrogé le Ministre sur les chiffres relayés par la presse : on parle de 50 emplois pour les 37.000 premiers m² aménagés. À terme, 180.000m² qui devraient être opérationnels pour ce groupe, ce qui représente 250 emplois directs. Et le Bourgmestre d’Oupeye, également Député wallon, parle lui d’un maximum de 400 emplois pour la moitié du Trilogiport.

Or, depuis le lancement du projet, il est annoncé que le Trilogiport engendrerait 2.000 emplois. Les chiffres ne coïncident donc pas ! Je voulais donc savoir ce qu’il en est finalement.

En réponse à mes questions, Jean-Claude Marcourt m’informe que Jost aurait l’objectif de créer sur le site du Trilogiport, 500 emplois à l’horizon de 2021 ; et qu’il ne serait pas question d’un transfert d’activités mais bien d’une augmentation de celles-ci. Il s’agira d’activités à valeur ajoutée nécessitant une main d’œuvre spécialisée – logisticiens, caristes, employés de transporteurs.

Si cette réponse est satisfaisante du point de vue de la création d’activité, le chiffre annoncé initialement de création de 2000 emplois sur le site du Trilogiport ne coïncide donc toujours pas avec la réalité puisque 500 emplois maximum seront créés sur la moitié de la surface de la plateforme. En la matière, Monsieur Marcourt se dit non-compétent pour me répondre. Je vais donc interroger la Ministre en charge de l’Emploi et le Ministre en charge des zonings et des zones portuaires.

La suite au prochain épisode…

Faisons et donnons confiance aux femmes entrepreneures !

La commission pour l’égalité des chances entre les EF2hommes et les femmes a abordé la question de l’entrepreneuriat féminin lors des séances du 19 janvier et du 9 mars 2017. A cette fin, nous avons entendu plusieurs expertes en la matière : Anne Misonne et Valérie Peetersille de l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation, Laurence Nazé de l’ASBL Mompreneurs.be et Agnès Marlier de l’association Femmes de métier.

Ce n’est un secret pour personne, les femmes entrepreneures sont minoritaires. En Région wallonne, elles ne représentaient que 34% des indépendants en 2015.

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Les femmes créent leur propre entreprise dans l’optique d’un accomplissement personnel et d’un épanouissement plus grand dans la sphère professionnelle. Evidemment, l’autonomie et la flexibilité, caractéristiques de l’entrepreneuriat, font aussi partie des raisons avancées. Cependant, leur objectif est de créer uniquement leur propre EF1emploi. Ainsi, 50% des femmes entrepreneures n’engagent pas de personnel. L’innovation est également peu présente au sein des entreprises féminines : seuls 29% des entrepreneures interrogées par JUMP ont effectivement déposé une marque, un brevet ou un modèle.

En travaillant en moyenne 50 à 60 heures par semaine, les indépendantes concilient parfois difficilement leur vie professionnelle avec leur vie familiale. Willy Borsus, Ministre fédéral des Classes moyennes, des PME et des Indépendants, a tenu compte de cette réalité lorsqu’il a mis en place, en mars 2016, un plan pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Par l’allongement du congé de maternité ou encore la flexibilisation des systèmes de garde d’enfants, le ministre Borsus encourage les femmes à entreprendre.
Cliquez ici pour davantage d’informations sur le plan du Ministre Borsus.

Le plan d’action wallon pour les PME consacre lui aussi un programme pluriannuel d’entrepreneuriat féminin pour la période 2015-2020. Son évaluation s’avèrera certainement intéressante même si je regrette que l’enveloppe accordée ne soit que d’1.750.000 euros…

Des idées pour améliorer tout cela ?

  • L’octroi d’aides à la création d’entreprises doit être facilité et de nouvelles, au bénéfice des entrepreneures innovantes, doivent être créées.
  • Des moyens supplémentaires doivent également être mis à destination des structures d’accompagnement qui jouent un rôle important dans la création d’entreprises par des femmes.
  • Une plateforme internet regroupant les informations et les problématiques liées à l’entrepreneuriat féminin pourrait être créée. Cela existe en Région de Bruxelles-Capitale. Cet outil serait une porte d’entrée, le guichet, pour les femmes entrepreneures et celles souhaitant le devenir.
  • Enfin, il faut en terminer avec les stéréotypes qui découragent de nombreuses femmes. L’entrepreneuriat et la direction d’une entreprise ne sont pas réservés qu’aux hommes. Des campagnes de communication et de sensibilisation sont encore nécessaires.

A Neupré, les femmes qui entreprennent sont nombreuses et dynamiques. En 2015, il y avait 454 entrepreneures neupréennes, ce qui représente 38% des indépendants dans notre commune soit un chiffre est supérieur à la moyenne wallonne. Ici aussi, je veux les soutenir mais également encourager toutes celles qui souhaitent entreprendre. D’ailleurs, à l’initiative de la commune, un networking des entrepreneures neupréennes va être lancé ce 22 mars à 18h30 en la salle du Coude à Coude, je m’en réjouis et leur souhaite un grand succès !

Cancer du côlon : Wallons K.O

2017-03-15 - Moustique
2017-03-15 – Moustique

Ce mardi 7 mars 2017, j’interrogeais le Ministre de la Santé au Parlement wallon au sujet des dysfonctionnement du dépistage du cancer du côlon en Wallonie.

Ce cancer frappe en effet fortement les Wallons.
Le cancer du colôn est l’un des plus mortels, et qu’en Belgique, il y 8.500 cas nouveaux recensés chaque année.

La Wallonie dépiste hélas 5 fois moins de cas que la Flandre ! Seuls 10% des Wallons à risque se font dépister en moyenne. C’est pourtant plus de 50% qui font la démarche en Flandre.
Il est pourtant gratuit dès 50 ans et la Wallonie avait pris les devants puisque le dépistage est mis en place depuis 2009 alors que la Flandre ne l’a instauré que depuis 2014.

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Comment dès lors expliquer cette situation et cette si faible mobilisation wallonne ?Pourquoi la procédure de dépistage est-elle si compliquée chez nous alors qu’en Flandre, le kit de dépistage est simplement envoyé par la poste aux personnes concernées ?

En Wallonie, le Ministre m’a confirmé que, pour une première participation, une invitation à prendre part au dépistage est envoyée mensuellement au public cible, n’ayant donc jamais participé, sur base de leur jour et mois d’anniversaire.
Jusqu’à présent, la personne qui reçoit cette invitation est orientée vers son médecin généraliste et reçoit le kit de dépistage si le médecin le juge opportun. Le principe qui avait prévalu en 2009 était de mettre le médecin généraliste au centre du dispositif pour améliorer la médication et le suivi. Force est de constater que l’impact de cette invitation n’est pas optimal.
Pour une ixième participation, le centre communautaire de référence pour le dépistage des cancers envoie un nouveau test de dépistage directement au domicile des personnes de la tranche d’âge 50 à 74 ans deux ans après un test négatif.

Afin d’améliorer l’efficience du programme, le centre communautaire de référence en matière de dépistage du cancer mène actuellement un projet-pilote depuis janvier 2017 sur la province de Namur et en Communauté germanophone pour augmenter l’accessibilité aux tests de dépistage dans le cadre d’une première participation. Les personnes invitées ont la possibilité soit d’obtenir le kit de dépistage lié à leur médecin généraliste, soit de demander que le kit de dépistage soit directement envoyé à leur domicile, sans passer par le médecin généraliste, via un lien Web sécurisé ou en téléphonant au centre de référence.

Les résultats de l’évaluation de ce projet-pilote sont attendus au plus tard pour juin 2017. Je ne manquerai pas de suivre cela attentivement.

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Le Community Land Trust (CLT) en Région wallonne

Ce 14 février 2017, en commission du Parlement wallon, j’ai demandé à Pierre-Yves Dermagne, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville et du Logement, quelles étaient les avancées en matière de community land trust (CLT). On le sait, la majorité PS-cdH de Neupré porte ce projet en complément à l’ouverture de la ZACC de Rotheux.photo

Pour rappel, le CLT consiste en une association de personnes, qu’elles soient physiques ou morales, publiques ou privées, permettant de différencier la terre du bâti pour permettre l’acquisition d’un logement à un prix plus modeste que s’il s’était trouvé sur le marché de l’immobilier. En effet, dans ce cas, le trust reste propriétaire du terrain, tandis que l’acheteur n’acquiert qu’un droit d’usage du bâtiment, droit similaire à celui de propriété.

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Alors que ce concept de CLT n’existe ni en droit belge, ni en droit wallon et n’est en outre plus subsidié par le Gouvernement wallon, la commune de Neupré avait effectivement décidé de se lancer dans ce schéma la tête baissée.

J’ai dès lors demandé au Ministre des Pouvoirs locaux de faire état du dossier. J’ai aussi souhaité savoir s’il disposait de nouvelles informations quant à la sécurité juridique du concept de CLT, s’il pouvait être appliqué ou si des modifications législatives ou décrétales étaient à l’étude.

ZACC Terrains 6Le ministre m’a répondu que, les moyens étant limités, ce type de projet n’avait pas été considéré comme prioritaire en Région wallonne. A sa connaissance, seule une société de logements publics a mis en place un CLT. Le Ministre Dermagne juge que la sécurité juridique de ces projets ne relève pas du droit wallon. Il trouve qu’il s’agit d’une articulation de normes juridiques fédérales existantes pour tenter d’adapter un concept de droit anglo-saxon à notre droit et rappelle l’existence de réelles difficultés à sa mise en place.

Il est nécessaire de créer les garanties juridiques indispensables à son développement avant d’aller plus loin. D’ailleurs, les mises en garde du MR ont semble-t-il convaincu la majorité neupréenne qu’un tel projet à Rotheux n’était ni sûr, ni mûr et ce, indépendamment de toutes les critiques émises par ailleurs.

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Le point sur le Plan Autisme tant attendu

Le 25 janvier dernier, le Plan Transversal 1Autisme a été présenté au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’organisation de cette commission conjointe ne m’a paspermis de poser toutes mes questions et encore moins de recevoir les réponses attendues. Ce 21 février, j’ai donc questionné les Ministres Jean-Claude Marcourt et Rachid Madrane, qui étaient absents lors de cette présentation bien qu’ils soient impliqués dans le Plan en tant que Ministre de l’Enseignement supérieur pour le premier et Ministre des Sports pour le second.

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Un des très importants chapitres de ce Plan est en effet consacré à la formation des professionnels. Il y est prévu : « Pour les professionnels, il y a lieu d’assurer une formation à l’autisme dans la formation de base des acteurs de terrain. Cette formation ou ces stages d’apprentissage seront l’occasion de susciter des vocations particulières pour la prise en charge de ce public. Le personnel de soins – urgentiste, dentiste, kinésithérapeute, logopède – doit être sensibilisé aux particularités de l’autisme et notamment à la façon dont un autiste peut exprimer la douleur ». Le Plan est cependant flou. J’avais donc interrogé le Ministre de l’Enseignement supérieur en mai 2016. Il m’avait alors répondu qu’il était dans l’attente des profils de fonctions afin d’identifier les besoins de formation et qu’il n’avait, par ailleurs, pas été associé à l’élaboration du Plan Transversal Autisme. J’ai dès lors souhaité savoir si ces profils étaient désormais établis et de quelle manière l’offre de formation serait renforcée. Le Ministre Marcourt m’a répondu que les profils de fonctions n’avaient toujours pas été déterminés et qu’aucune concertation n’avait eu lieu. Il faisait néanmoins part de sa disponibilité auprès des secteurs professionnels concernés.

DSC_0015Un autre chapitre du Plan Autisme évoque la place de l’autisme dans le sport. Il y est indiqué : « Au niveau sportif, la création d’une plateforme, en collaboration avec le Ministre des Sports, la Fédération multisports adaptés, la Ligue handisport et l’ADEPS devrait se concrétiser afin notamment d’obtenir une meilleure visibilité de l’offre de services ». Ici aussi, j’avais interrogé le Ministre Madrane en mai 2016 et lui non plus n’avait pas été associé à l’élaboration du Plan Transversal Autisme. Je lui ai demandé si tel était désormais le cas. J’ai également voulu connaître l’état des projets en Fédération Wallonie-Bruxelles et des politiques spécifiques à l’égard des personnes autistes. Le Ministre Madrane m’a répondu ne pas avoir été invité aux réunions d’élaboration de ce Plan. Il m’a présenté le rôle de la Fédération multisports adaptés au sein de l’enseignement spécialisé. Il a évoqué l’existence de formations dispensées par la Ligue handisport francophone. Le Ministre des Sports m’a aussi assuré que les chefs d’activités des centres ADEPS seraient formés cette année à l’accueil et à la prise en charge de personnes présentant notamment un trouble du spectre autistique.

Aux deux ministres, j’ai fait part de ma surprise et de mon indignation à propos de l’absence de concertation et de collaboration entre les ministres portant ce Plan Transversal Autisme et les autres membres du Gouvernement wallon. Ce manque de travail en commun est d’autant plus scandaleux que l’implication de chaque acteur est indispensable pour mener une politique efficace dans une matière aussi délicate et transversale. J’ai néanmoins encouragé le Ministre Marcourt à agir rapidement pour obtenir de réelles avancées dans ce dossier et invité le Ministre Madrane à attirer l’attention sur ce handicap. Les parents d’un enfant autiste ont effectivement besoin d’être reconnus. Je déplore vraiment l’absence de synergies entre et au sein même des exécutifs wallon et francophone.