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1 Belge sur 100 souffre d’autisme. Les familles attendent du politique un soutien clair et concret !

journee-mondiale-autismeÀ plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de rencontrer des associations et des parents d’enfants atteints d’autisme. Ils seraient plus 11.000 âgés entre 3 et 24 ans.

A l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme en avril dernier, deux Ministre ont, à grands coups de communication, présenté leurs mesures et, chacun, leur plan autisme. Continuer la lecture de 1 Belge sur 100 souffre d’autisme. Les familles attendent du politique un soutien clair et concret ! 

J’ai dès lors d’abord interrogé le Ministre de la santé du Gouvernement wallon sur son Plan autisme et sur le plan handicap de grande dépendance. Il annonce un plan autisme, mais, vu la situation financière de l’AWIPH, comment espère-t-il le financer ? Dans la presse, il avouait ne pas pouvoir dire de quels moyens il disposerait pour ce plan. N’est-ce pas mettre alors la charrue avant les bœufs ? Donner beaucoup d’espoirs aux familles pour finalement aboutir à peu de choses concrètes ?

Le Ministre a annoncé qu’il comptait d’abord effectuer un état des lieux du manque de solutions d’accueil et d’hébergements pour les personnes atteintes d’autisme. « C’est sur base de ce diagnostic que toute programmation de nouvelles offres de services devra alors voir le jour » me disait encore le Ministre, ajoutant que le Plan autisme devrait être mis en place d’ici l’été 2016.

Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ministre de l’enfance n’annonçait, elle non plus, aucun moyen précis pour la mise en œuvre de son plan autisme.. « On verra lorsqu’on analysera le prochain budget général de la Fédération », m’a-t-elle répondu. « Les tables rondes se poursuivent pour l’élaboration du plan ».

Je l’ai également interrogée sur la nécessité du dépistage précoce de l’autisme. Selon elle, « le collège des pédiatres et le conseil scientifique de l’ONE restent apparemment assez réservés quant à la proposition d’instaurer un dépistage spécifique de l’autisme à un très jeune âge, et donc à la crèche ou lors des consultations ONE ». Pour elle, le diagnostic est très rarement posé avant l’âge de 3 ans.

Les parents que j’ai rencontrés souhaitent, eux, un dépistage bien plus précoce, parce que celui-ci permet un meilleur suivi, parce qu’un diagnostic précoce peut orienter toute la suite de la prise en charge de l’enfant et le développement de la pathologie et donc son épanouissement au sein de la société.

Je continue de penser qu’il serait utile que le personnel de l’ONE reçoive une formation adéquate pour détecter certains signes, et pouvoir orienter les familles, dans un deuxième temps, vers un spécialiste. Au plus tôt on met un nom sur la maladie, au plus tôt on permet aux parents d’y voir clair, de savoir ce qu’il en est, au lieu de voir coller des étiquettes de « perturbateurs », « hyperactifs » ou autres, sur le dos de leurs enfants.

Enfin, j’ai interrogé le Ministre Marcourt sur l’approche de l’autisme dans les différents cursus de l’enseignement supérieur. Comment un futur médecin généraliste, infirmier, psychologue est-il mis en contact avec l’autisme au cours de ses études ? Que lui apprend-on à ce sujet ? Comment l’aborde-t-on dans les cours ou pendant les stages ?

Le ministre m’a indiqué qu’il existait des modules qui abordaient l’enseignement spécialisé dans le cadre de la formation des futurs enseignants. Ceux-ci doivent également effectuer un stage au sein de l’enseignement spécialisé. Au niveau de l’université, la fondation SUSA développe des activités de recherche et un grand nombre d’activités spécifiques autours de l’autisme et notamment pour les étudiants en psychologie à Mons.

Je continuerai à suivre ce dossier important en soutien aux familles et associations qui sont depuis longtemps dans l’attente de réponses. Elles voient la Flandre, elles voient le Canada où les encadrements et les moyens sont présents. Cela ne suit malheureusement pas assez chez nous. Je veillerai à ce que les Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles mettent tout en œuvre pour concrétiser les mesures annoncées en grande pompe dans la presse.

 

L’Aide à la jeunesse : un dossier où les défis à relever ne manquent pas

 

 

parlement wallonie bruxelleMembre effectif de la commission de l’aide à la jeunesse, j’ai décidé de m’impliquer pleinement dans cette matière passionnante et importante. Pour parfaire mes connaissances, j’ai rencontré plusieurs représentants de services de protection de la jeunesse, avocats spécialisés, responsables d’IPPJ,.. Continuer la lecture de L’Aide à la jeunesse : un dossier où les défis à relever ne manquent pas 

Parallèlement à ce travail de fond, je relaie régulièrement au parlement les questions et préoccupations des acteurs de terrain, via des interpellations adressées aux Ministres concernés. J’ai par exemple récemment questionné la Ministre de l’Education sur le rôle de prévention des éducateurs dans les écoles. Je voulais m’assurer que ces éducateurs soient en nombre suffisant et suffisamment formés pour encadrer les jeunes. Tous ne sont par exemple pas formés à la gestion de la violence, au harcèlement scolaire ou aux formes de radicalisation !

J’ai également interrogé plusieurs fois le Ministre de l’Aide à la jeunesse, notamment sur le travail réalisé par les Services d’Actions Restauratrices et Educatives (S.A.R.E.) à l’égard des jeunes ayant commis un fait qualifié d’infraction, ainsi que sur la faible couverture médiatique dont bénéficient ces services pourtant extrêmement utiles à la société. Ils donnent en effet une réponse et un suivi concret auprès de ces jeunes délinquants et évite un sentiment d’impunité extrêmement néfaste. Les SARE souffrent d’un manque global d’information (dans le chef du public et des professionnels) aux sujets de leur action. Ils ont besoin que soit développée une « une vraie culture de l’offre restauratrice ».

Je me suis également penchée sur le manque d’institutions adéquates pour le placement des enfants difficiles et sur les chiffres relatifs aux « projets API », les méthodes accompagnements post-institutionnels. Une fois sortis d’institution, les jeunes sont accompagnés de manière intensive et individuelle afin d’éviter une récidive et de les aider à se réinsérer

 

J’ai aussi questionné le ministre sur la nécessité de maintenir des liens entre les familles d’accueil et les familles biologiques, de responsabiliser ses parents d’accueil quant aux responsabilités qu’ils ont à l’égard de l’enfant placé, mais aussi de ne pas déresponsabiliser les parents biologiques. Le dialogue entre l’enfant, les intervenants de l’aide à la jeunesse, les parents d’accueil et les parents biologiques doit être la pierre angulaire du système. L’enfant doit être préparé à l’idée de rentrer chez lui, il doit aussi avoir la possibilité de s’exprimer librement sur son vécu en famille d’accueil.

La radicalisation de certains jeunes est également une dimension importante du secteur de l’aide à la jeunesse. Les IPPJ doivent disposer de conseillers de toute conviction pour encadrer ces jeunes, les aider à décoder les messages extrémistes et à remettre ainsi les pendules à l’heure. Ces intervenants ont un rôle essentiel à jouer à l’égard de ces jeunes en difficultés. Le ministre en est heureusement bien conscient !

TTIP : le MR se veut responsable et constructif

virgnie-defrang-firket-ttipCe mercredi 6 mai 2015 fut une journée quelque peu surréaliste au Parlement Wallon.

D’abord, tous les députés ont salué la venue du Président Herman Van Rompuy, ils ont plaidé pour plus d’Europe et le Ministre-Président Magnette a même souligné les bienfaits de l’Europe sur nos sociétés. Continuer la lecture de TTIP : le MR se veut responsable et constructif 

Mais ensuite, une fois le Président Van Rompuy sorti de l’hémicycle, les bancs de la majorité n’ont cessé de critiquer l’Europe, ses instances, ses normes,… lors du débat consacré au TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement). Suite au dépôt d’une proposition de résolution, la majorité PS-cdH a indiqué ne plus avoir aucune confiance en les instances européennes dont elle fait pourtant partie…

J’étais en charge, au Parlement wallon, de défendre la position du MR sur ce dossier. Après plusieurs auditions et discussions en commission, le dossier arrivait donc en séance plénière du Parlement.

« Pensez-vous vraiment que l’Europe, après avoir pris le temps d’instaurer des standards de qualité élevés, après avoir demandé, par exemple, à ses agriculteurs d’investir considérablement dans des équipements de qualité, est ce que vous pensez vraiment que l’Europe va, du jour au lendemain, bafouer tous les acquis pour lesquels elle s’est tant battue ? Est-ce là toute la confiance que vous accordez aux institutions qui nous représentent et, je le rappelle une nouvelle fois, dont vous faites partie ! Est-ce là toute votre ambition ? L’ambition d’un perdant finalement ! » me suis-je inquiétée en séance plénière après avoir rappelé qu’il ne s’agit, en rien, d’un transfert de souveraineté et que le TTIP ne prévaudra jamais sur les dispositions de la législation européenne.

Ecolo, PTB, PS et cdH veulent abroger le TTIP avant même qu’il soit négocié… Pourtant le TTIP a pour objectif principal d’aider nos entreprises européennes à s’exporter vers les Etats-Unis en faisant tomber une multitude de barrières, d’obstacles existants. Un TTIP équilibré pourrait donner un coup de fouet à l’économie européenne et une bouffée d’oxygène à nos entreprises.

« Au MR, nous ne voulons pas jouer sur la peur des gens en surfant sur des amalgames. Nous nous voulons constructifs et responsables. Evidemment, il est hors de question pour nous d’accepter un accord tel que présenté par ses détracteurs. C’est non au poulet chloré, c’est non au bœuf aux hormones ! Il est hors de question pour nous de transiger sur nos standards de protection. Mais nous nous positionnerons sur un texte abouti. Comme le PS et le cdH l’ont fait en donnant le mandat à la Commission Européenne sous le gouvernement Di Rupo, nous apportons notre soutien aux négociateurs européens afin qu’ils servent au mieux les intérêts de tous nos concitoyens. Nous comprenons bien sûr certaines réserves, certaines crainte émises par une partie de la population, mais le rôle du responsable politique n’est pas d’attiser les peurs, mais au contraire de faire en sorte qu’elles soient surmontées.» ai-je rappelé à l’issue des débats.

Des radars feus rouges sur la route du Condroz ?

radars feux rouges
22 avril 2015 – La Meuse

Ce mercredi 22 avril 2015, deux journaux (Le Soir et La Meuse) relayent une question que j’ai adressée au Ministre des travaux publics, des routes et des autoroutes au sujet de l’installation de nouveaux radars. La DH en parle également ce jeudi 23 avril. Continuer la lecture de Des radars feus rouges sur la route du Condroz ? 

Je l’interrogeai sur ces radars tronçons qui flashent un automobiliste lorsque celui-ci va trop vite, non pas à un endroit donné mais sur une portion de route. C’est actuellement le cas pour la liaison E25 (le tunnel sous cointe) notamment.

En réponse à ma question, le Ministre Prévot annonce une enveloppe de 1,750 millions d’euros réservée pour le placement de radars. Pour 2015, il devrait davantage s’agir de radars classiques.

Mais, pour 2016, le Ministre Prévot dévoile que des radars-tronçons et des radars de franchissement de feux feront l’objet d’un nouveau marché.

Au niveau de la route du Condroz, aucun aménagement en termes de sécurité (rond-point par exemple) n’est toujours prévu prochaine, et ce, uniquement par manque de volonté politique et de budgets qui ne suivent pas. Je pense que l’installation de ces radars feux rouges peut être une excellente solution à court terme pour davantage de sécurité.

Rappelons que 30% des accidents de la route sont causé par le franchissement d’un feu rouge !

Autisme : on attend des mesures concrètes !

journee-mondiale-autismeCommuniqué de presse de Virginie DEFRANG-FIRKET, Députée wallonne

En ce 2 avril 2015, journée internationale de la sensibilisation à l’autisme, la Députée wallonne MR, Virginie Defrang-Firket, souhaite réaffirmer son soutien aux personnes atteintes d’autisme, ainsi qu’à leur famille. Elle interpellera prochainement sur le sujet, au parlement, les Ministres de la santé, de l’éducation, de la petite enfance et de l’enseignement supérieur. Continuer la lecture de Autisme : on attend des mesures concrètes ! 

Annoncé il y a 6 mois dans la Déclaration de Politique Régionale, où en est le plan autisme annoncé par le Gouvernement wallon ? Dispose-t-on de statistiques fiables? Quelles actions de sensibilisation de la population sont prévues à l’égard de cette maladie ? « Les enfants autistes sont encore trop souvent considérés comme de simples « perturbés du comportement », culpabilisant ainsi les parents concernés » estime la parlementaire libérale.

            Pourquoi un enfant autiste de Flandre est-il à ce point mieux encadré qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Pourquoi ces enfants sont-ils reconnus de type 9 et dès lors aidés de manière         spécifique dans le nord du pays, alors qu’ils sont automatiquement noyés dans la masse, faute de moyens, chez nous ?

            Comment le dépistage s’organise-t-il chez nous ? Pourquoi n’est-il pas systématique par exemple lors des consultations ONE ou dans les centres PMS,  alors qu’existent des tests simples et         rapides (ex : le Mchat) qui permettent un diagnostic efficace?

            Comment les professionnels de la petite enfance (médecins, pédiatres, instituteurs, puéricultrices,…) sont-ils formés pour appréhender la maladie ? Pourquoi ne bénéficient-ils pas  au cours          de leur cursus  ou en cours de carrière d’une formation spécifique, même basique, pour permettre une détection et une prise en charge la plus précoce possible?

Virginie Defrang-Firket s’est rendue fin de matinée, ce jeudi 2 avril, à l’opération « Chaussettes bleues » à Liège (Vinave d’île) dont le but est de sensibiliser la population à l’autisme. En effet, « le regard des autres sur ces enfants « différents » est encore trop lourd à porter par les familles » !

 « Le manque de moyens ne doit pas occulter le manque de reconnaissance dont sont victimes ces malades et leurs familles. Tous attendent des mesures concrètes de la part des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Flandre avance mais la Wallonie, comme souvent, est à la traine. Ces enfants ne font pas l’objet d’une prise en considération spécifique. Des mesures simples et peu coûteuses existent pourtant, notamment au niveau du dépistage et de la sensibilisation de la population. Plus tôt l’enfant autiste sera considéré et  plus tôt la maladie sera détectée,  plus cet enfant bénéficiera d’une prise en charge adaptée qui lui permettra de s’intégrer au mieux dans la société. Tout le monde en sortira alors gagnant ! », conclut Virginie Defrang-Firket.