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L’autisme, un combat depuis plusieurs mois

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22 avril 2016 – La Libre

Ce vendredi 22 avril, La Libre Belgique revient sur le combat que je mène au niveau de l’autisme depuis de nombreux mois tant au Parlement wallon qu’au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Après avoir rencontré quelques mamans qui m’ont fait part de leur parcours et difficultés, j’ai décidé d’agir et d’être leur porte-parole au Parlement.

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Avec plus de 16 questions parlementaires sur le sujet, je n’ai pas lâché le morceau devant les Ministres concernés : enseignement, petite enfance, santé, emploi,…
DSC_0533Suite à ces témoignages de terrain et aux informations collectées au Parlement, j’ai rédigé une proposition de résolution proposant des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge de l’autisme.

Il est nécessaire de faciliter la détection précoce de l’autisme, de sensibiliser et former tous les acteurs médico-sociaux-professionnels en contact avec des enfants ou jeunes adultes autistes et/ou leurs familles. Formation et informations tant des parents que des professionnels sont primordiales.

Les familles ont besoin d’être entendues, respectées et soutenues. Certaines sont à bout, il faut agir !

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V. Defrang-Firket – Questions + Réponses

23,6 millions d’euros nécessaires pour les ponts liégeois !

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18 avril 2016 – La Meuse

Ce lundi 18 avril, le journal La Meuse consacrait un article à une de mes dernières questions orales posée au Ministre wallon en charge des Travaux publics et qui portait sur l’état des pont en Province de Liège.

Suite à l’actualité bruxelloise et aux découvertes accablantes qui y ont été faites, je souhaitais savoir ce qu’il en était de l’état de nos ponts, si des études avaient été faites ou commandées, si des travaux étaient prévus et si des budgets étaient d’ores et déjà dégagés à cet effet.

Dans sa réponse, le Ministre m’a confirmé que 23,6 millions d’euros seraient consacrés à des projets liégeois :

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  • 2.000.000€ pour le pont de Fétinne à Liège ;
  • 400.000€ pour le pont 29 à Wandre ;
  • 950.000€ pour le pont 111 à Liers ;
  • 15.000.000€ pour le viaduc d’Huccorgne à Wanze ;
  • 1.000.000€ pour le pont 63 à Lincent ;
  • 4.300.000€ pour le viaduc d’Ensival.

Deux remarques :

  1. Alors que les automobilistes subissent, et pour de nombreuses semaines encore, de terribles désagréments de circulation au niveau des travaux des viaducs de Herstal, les plans de mobilité alternative devront être pensés et établis le plus précisément possible pour ces nouveaux travaux ;
  2. 23,6 millions d’euros mobilisés pour la Province de Liège, c’est très bien. Sur un budget total de 46 millions d’euros pour l’ensemble des travaux prévus à ce niveau, c’est même très bien, puisque ça représente plus de 50% !

Mais cela ne démontre-t-il pas, a contrario, l’état de vétusté dans lequel se trouvent les ouvrages d’art en Province de Liège ? Je le crains !

Mes interpellations au Conseil de police du 18 avril 2016

Depuis mars 2016, je suis devenue membre du Conseil de police de la zone de Seraing-Neupré.

Une très belle occasion d’interroger les Bourgmestres des deux communes ainsi que le chef de corps sur les dossiers de sécurité et de sécurité routière qui touchent notre commune.

Mes interpellations au Conseil de police du 18 avril 2016 :

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1. Principe de la tirette : promotion et application

Il y a maintenant deux ans que le principe de la tirette est obligatoire sur nos routes.

Pourtant, selon une récente étude de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR), seuls 77% des conducteurs sont capables de dire exactement en quoi consiste cette règle.

Sur la Route du Condroz, ce principe devrait être d’application, notamment au niveau du rétrécissement à hauteur du cimetière américain quand on approche du carrefour des 7 Fawes (en venant de Liège). Or, ce n’est pas le cas. Les files sur la bande de droite sont interminables aux heures de pointe et occasionnent même des altercations parfois violentes entre automobilistes.

La presse nous révélait récemment que, dans certaines zones, la police verbalisait à certains endroits bien précis les automobilistes qui ne respectaient pas ce principe de la tirette, qui a pour objectif, rappelons-le, de fluidifier le trafic.  Est-ce que de telles opérations de police sont envisageables chez nous ? Même sans verbaliser, mais au moins prévoir une présence policière quelques jours à cet endroit pour sensibiliser les usagers de la route à cette règle constituerait déjà une réelle avancée.

2. Gestion des returnees sur le territoire Seraing Neupré

Le 1er  mars dernier, nous apprenions via Sud Presse que 9 individus sur l’arrondissement judiciaire de Liège étaient concernés par le djihad en Belgique.

Selon les informations communiquées au Parlement par le Ministre de l’Intérieur, un Neupréen fait partie des « returnees », ces personnes de retour en Belgique après avoir fait la guerre sainte.

Un rapport d’un expert belge parlerait également de cas au niveau de la commune de Seraing.

Cet article a suscité de vives inquiétudes dans le chef de certains de nos concitoyens.

Confirmez-vous cette information de la presse ? Est-ce qu’il s’agit bien de returnees, et pas de réfugiés politiques « de type classique » ? Quel est le profil de ces personnes répertoriées ? Combien sont-ils exactement ?

Quelles consignes a reçu la police locale de la part du ministère de l’intérieur à l’égard de ces personnes ? Est-ce que des mesures de précaution particulières sont prévues à leur égard ?

Qui est au courant de la localisation de ces personnes sur le territoire de nos communes ? Est-ce que par exemple les voisins sont informés de la situation ?

3. La traversée du carrefour de Plainevaux sur la route du Condroz

La traversée du carrefour de Plainevaux, formé entre la N63 et la N683, est particulièrement complexe et donc accidentogène. Lorsque l’on vient de Seraing pour aller vers Liège ou lorsque l’on vient de Plainevaux pour aller vers Rotheux, la traversée du carrefour pose en effet question vu l’absence de marquage clair au sol, contrairement à celui du carrefour de Rotheux par exemple, ou vu le flou qui règne sur la règle à appliquer sans commettre d’infraction. Certains automobilistes prennent le virage devant le conducteur qui arrive en face (croisement face à face), d’autres le prennent après avoir dépassé le conducteur d’en face et d’autres encore passent complétement le carrefour puis reprennent la bretelle latérale dans la direction souhaitée. Bref, ce n’est pas clair. Un véhicule de la police est régulièrement stationné à cet endroit aux heures de pointe, mais ne donne hélas aucune indication à ce sujet.

Quelle est la règle de conduite à respecter à cet endroit ?

Pourquoi prévoir un autre système qu’au carrefour de Rotheux tout aussi dangereux

Serait-il possible de rendre, via le SPW, cette signalisation plus explicite pour les automobilistes ou de procéder à une sensibilisation ponctuelle de ceux-ci pour éviter toute équivoque ?

4. Le chantier à Boncelles Route du Condroz, face au magasin Broze dans le sens  Liège Neupré

Au niveau de Boncelles, route du Condroz dans le sens Liège-Neupré, un chantier est en cours et nécessite la suppression de la bande de droite sur un tronçon de plusieurs dizaines de mètres, occasionnant de gros embarras de circulation aux heures de pointe depuis des semaines, et du coup une importante perte de temps pour les automobilistes.

Qui a donné cette autorisation de rétrécir ainsi la chaussée ? le SPW ? La police a-t-elle été associée à la démarche ?

De quel type de chantier s’agit-il ?

Combien de temps va encore durer cet aménagement de la voirie en lien avec ce chantier privé ?

N’y avait-il pas d’autres alternatives que celle-là ?

Le MR de Neupré défend le Rapido-Bus et le changement de parcours des lignes 90 et 94 : deux solutions pour une meilleure mobilité.

[Article du bulletin communal]

Le MR de Neupré, soucieux de son environnement et d’une mobilité accrue pour l’ensemble de ses concitoyens, soutient le projet du « rapido-bus » pour la zone Condroz. Ce projet, promis depuis des années, n’a malheureusement jamais dépassé le stade théorique.

Le désenclavement de notre commune par une offre sérieuse de transports en commun est indispensable. Nos jeunes, nos travailleurs, nos seniors et plus largement tous les Neupréens sont dans l’attente d’une politique de mobilité ambitieuse et contemporaine.

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Une ligne expresse entre Marche et Liège permettrait de renforcer nos campagnes en transports en commun… Campagnes pour l’instant parent pauvre de la mobilité en région liégeoise. Malheureusement, il semble que cette ligne express ne soit pas dans les priorités de l’actuel Gouvernement wallon qui ne semble pas disposer à investir dans le projet.

Le MR fait par ailleurs une autre proposition qui concerne plus particulièrement la mobilité vers le domaine universitaire au sens large. Il s’agit de solliciter auprès des TEC une modification du parcours des lignes 90 et 94 après entre Boncelles et Liège. Cette partie du parcours fait actuellement double emploi avec d’autres lignes. De manière alternative, un passage des bus par le CHU, les amphithéâtres et le parc scientifique avant de rejoindre directement Liège ou de repartir vers le Condroz permettrait d’améliorer grandement la mobilité des Neupréens. Cette proposition a par ailleurs un impact budgétaire quasi nul.

Dans ce cadre, le MR de Neupré déposera prochainement des motions invitant le Conseil communal d’une part à soutenir le Rapidobus et d’autre part à solliciter auprès du TEC Liège-Verviers une modification des parcours des lignes existantes.

2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Soyons à l’écoute des familles !

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, je souhaite réaffirmer mon combat en faveur des personnes touchées par l’autisme et de leurs familles.

Ce samedi, les parents d’enfants autistes se sont une nouvelle fois mobilisés, notamment dans le Bois de la Cambre avec l’opération des Chaussettes bleues, comme ils l’avaient fait à Liège en 2015.DSC_0529

Il y a un an jour pour jour, les ministres Milquet et Prévot annonçaient en grande pompe un plan autisme.

Où en sont-ils ? Qu’ont-ils fait en un an ? Quand pouvons-nous attendre des solutions enfin concrètes et qui répondent aux attentes des familles ?

Nous en sommes toujours au stade de la concertation. Nous attendons l’été avec impatience pour enfin découvrir l’éventail des mesures concrètes promises.

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Après avoir rencontrés de nombreuses familles tant de Liège que de Bruxelles ou de Namur, et interrogé en commission et en séance plénière les Ministres Prévot, Milquet et Marcourt à 14 reprises, j’ai déposé une proposition de résolution avec des mesures pour une meilleure prise en charge de l’autisme. Rien de populiste, toutes les mesures nécessitent des budgets raisonnables. Je ne promets pas la lune aux parents, mais une réelle considération et des actions concrètes pour les soulager au quotidien.

L’autisme touche 1 enfant sur 100. 45.000 personnes dont 11.000 jeunes de 3 à 24 ans sont atteintes de ce handicap en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les Ministres compétents reconnaissent que seulement 1.000 de ces jeunes sont accueillis dans l’enseignement ordinaire.DSC_0536

Quelles actions concrètes mettre en œuvre rapidement ?

  • Créer un réseau de repérage de l’autisme et de dépistage précoce impliquant tant le personnel médical que les professionnels de la petite enfance ; En effet, au niveau de l’autisme, tous les acteurs reconnaissent qu’une prise en charge précoce permet un meilleur développement de l’enfant qui peut alors espérer vivre une enfance presque ordinaire.
  • Mettre en place, dès la naissance, une sensibilisation de la population par la mise à disposition d’une brochure ou documentation dans le carnet de naissance;
  • Garantir un diagnostic dans les trois mois à partir de la première demande des parents sur la situation de leur enfant et augmenter les possibilités de prise en charge après le diagnostic ;
  • Plaider pour que les parents soient informés au mieux, avec des conseils et des orientations vers le ou les acteurs les plus à même de répondre à leurs questions et/ou de les accompagner
  • Analyser la possibilité, dans l’enseignement supérieur, de former de manière systématique tous les professionnels, notamment de la petite enfance, susceptibles d’être en contact avec des enfants autistes au cours de leur carrière (personnel médical et paramédical, instituteurs, puéricultrices, travailleurs sociaux,…) à la détection précoce de l’autisme et à l’annonce du diagnostic en vue d’orienter les parents vers le service adéquat, ainsi qu’aux notions de base de l’intervention spécifique auprès des jeunes enfants autistes ;
  • DSC_0533Intégrer, dans les formations continuées obligatoires de l’enseignement supérieur, et pour ces mêmes filières d’études et ces mêmes professionnels, des cours/modules sur l’autisme ;
  • Développer, dans la mesure du possible, des classes à pédagogie adaptée dans des écoles de l’enseignement ordinaire, avec passerelles vers les autres classes et activités de l’école ;
  • Dégager, dans la limite des crédits disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens nécessaires pour mettre en place un maximum de classes inclusives avec binômes (enseignants et pédagogues qui, eux se concentrent spécifiquement sur l’enfant autiste) et soutenir ainsi la scolarisation adaptée des enfants en milieu ordinaire ;
  • Profiter des conférences interministérielles « santé » pour créer une stratégie transversale et efficace avec le fédéral

La Wallonie n’est pas en avance en la matière.

Les parents voient avec envie ce qui se fait ailleurs, notamment en Flandre, en France  et au Canada. Ils demandent une réelle reconnaissance des Ministres Prévot et Milquet et non de simples annonces de plans dont on ne connait aucune ligne ni aucun budget ! Je demanderai aux Ministres, dès les prochaines commissions du Parlement wallon et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de refaire le point sur ce qui est sur la table et ce qui peut réellement être attendu (dans quels délais et avec quels budgets).