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Ce jeudi 1er septembre : rentrée du Conseil communal de Neupré !

18 points étaient inscrits à l’ordre du jour, dont certains ont particulièrement retenu notre attention.

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  • La majorité PS-CDH nous proposait de voter une charte afin de lutter contre le dumping social.

Objectif évidemment partagé par le MR, même si nous avons été surpris parce que cette charte nous a été proposée la semaine où le journal La Meuse révélait que le trottoir de la rue Duchêne à Rotheux était actuellement  refait entre autres par des ouvriers.. portugais ! (cliquez ici pour accéder à l’article de La Meuse)

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Surpris aussi que le Collège nous avoue que dans le cas de ce chantier « le vote de la Charte n’aurait rien changé ». A quoi bon la voter à alors? Juste pour se donner bonne conscience ?

PS et CDH n’ont même pas jugé opportun de réactualiser la charte proposée en décembre 2015 par le Gouvernement wallon, alors  que, depuis lors, en avril dernier, le Gouvernement fédéral a modifié la loi sur les marchés publics et  transposé la directive européenne en matière de dumping social. La moindre des choses eut été de modifier en conséquence le texte qui nous était soumis au vote !

Le MR a aussi soulevé la question du timing de cette charte. En effet, elle a été proposée aux communes il y a plusieurs mois mais, aujourd’hui, le Ministre des Pouvoirs locaux lance, en septembre et octobre, toute une série de formations visant à donner des outils aux communes pour lutter contre le dumping social. Pourquoi donc ne pas avoir attendu de prendre connaissance de ces outils et de leur applicabilité, certainement plus concrète que la charte ?

  • Autre point important : la convention entre la Commune et le réseau libre en ce qui concerne les avantages sociaux.

Pour rappel, selon le décret du 7 juin 2001, « les communes qui accordent des avantages sociaux au bénéfice des élèves fréquentant les écoles qu’elles organisent accordent dans des conditions similaires les mêmes avantages au bénéfice des élèves fréquentant des écoles de même catégorie situées dans la même commune et relevant de l’enseignement libre subventionné par la Communauté française pour autant que le pouvoir organisateur de ces écoles en fasse la demande écrite à la commune ». Cette obligation légale n’était pas respectée à Neupré depuis des années.

Après de longues discussions, le Collège et les représentants de l’école libre de la commune ont trouvé un terrain d’entente. L’accord permet en outre d’éviter aux parties d’aller en justice avec une issue qui aurait pu être dommageable à tous.

Le MR a donc voté en faveur de cet accord mais, via une abstention, a tout de même souhaité attirer l’attention du Collège sur certains points importants.  En effet, nous nous  réjouissons qu’un accord soit intervenu concernant les avantages sociaux et que celui-ci ait pu faire l’objet d’une convention. Celle-ci met fin aux divergences d’interprétation entre les parties concernant l’application du décret de la communauté française du 7 juin 2001. La Commune est tenue de respecter le décret de 2001, elle n’a pas le choix. Sinon, c’est la justice qui aurait dû trancher.

Toutefois, le Collège a déclaré en séance que le coût de cet accord serait financé en partie par une diminution des moyens mis à disposition de l’enseignement officiel pour assurer ses propres garderies. Cette opposition des deux réseaux est peu constructive. Il est inacceptable de renforcer un réseau au détriment d’un autre quels que soient les montants en jeu.  Il aurait été préférable d’envisager les économies, rendues nécessaires par cette convention, dans d’autres départements. Le MR demande donc que l’impact sur la qualité des garderies communales de cette diminution de moyens soit évalué dans les 6 mois.

  • Enfin, comme à chaque Conseil, nous avons posé nos traditionnelles questions d’actualités au Collège, notamment sur l’évolution du dossier de la ZACC de Rotheux.

L’Echevin de l’urbanisme nous a informé que le Collège avait reçu la dernière version du RUE, que celui-ci devait maintenant être relu et qu’il serait ensuite soumis à enquête publique, certainement en octobre. L’objectif est clairement pour eux d’obtenir du Ministre l’ouverture de cette ZACC, mais pour y faire quoi ?

Nous restons dubitatifs et inquiets face au réel projet du Collège. PS et CDH ont-ils un agenda caché dans ce dossier ? En effet, l’Echevin nous a confirmé, après une réunion qu’il a eue dans le cadre de la fameuse « initiative citoyenne » qui a obtenu une bourse pour solliciter l’ULg afin de plancher sur le concept de Community Land Trust, que ce mécanisme n’avait pas sa place actuellement en droit belge et qu’il fallait dès lors attendre une réforme du Code civil (qui interviendrait, peut-être, dans deux ans).

Quelle est donc l’urgence du Collège s’il sait d’ores et déjà que le CLT ne sera juridiquement pas possible à mettre en place avant, au minimum, deux années ? L’Echevin de la ZACC a-t-il d’autres projets ? Pourquoi vouloir à tout prix obtenir l’ouverture de cette zone ?

Autre dossier : le projet des  ronds-points à Rotheux. Toujours pas de nouvelles concrètes de la Région wallonne quant à un calendrier précis. En outre, la somme prévue dans le Plan route ne suffira pas à réaliser tous les travaux prévus !! Et la commune attend toujours les panneaux 70km/heure, au lieu de 90.. Bref, rien de bouge quant à la sécurisation de ce tronçon routier.

Surdité, des questions et des constats

Les personnes sourdes et malentendantes rencontrent, on le sait, de nombreuses difficultés tant dans leur vie quotidienne, que professionnelle. Je suis allée à leur rencontre pour ensuite interroger les Ministres concernés, tant au parlement wallon qu’au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et y relayer leurs questions et attentes.

J’ai donc récemment sollicité le ministre Prévot en commission de la santé pour obtenir IMG_4062un état  des lieux statistique de la population wallonne sourde et malentendante. Il est important d’évaluer l’ampleur de ce handicape. En Belgique, 10% de la population est concernée par un problème d’audition, ce qui représente plus ou moins 45.000 sourds de naissance et 930.000 personnes devenues sourdes et malentendantes appareillées.

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Pour la Wallonie par contre, cela représente environ 25.000 sourds et 450.000 malentendants, mais ces données ne sont que des approximations parce que notre Région ne  dispose pas de statistiques ciblées, réalisées par des organismes tels que l’IWEPS.

 

Je l’ai également interrogé sur la sensibilisation des jeunes aux risques de surdité notamment lors de l’écoute intensive de musique avec des casques audio. Est-ce que des campagnes de prévention sont menées, est-ce qu’un budget spécifique est dégagé pour cette prévention?

Dans sa réponse, le ministre a mentionné le projet « Quality Nigths » de l’ASBL Modus Vivendi. Il s’agit non pas d’une approche de sensibilisation, mais plutôt d’une mission à cheval entre la prévention et les soins : l’approche spécifique de la Réduction des Risques (RdR) soutenue par la Wallonie. Ce projet vise à améliorer le bien-être des personnes qui se rendent dans les lieux festifs en Wallonie, notamment via la distribution de bouchons d’oreille, pour les sensibiliser aux effets du son. En 2015, Modus Vivendi renseigne que 11.000 bouchons d’oreille ont, par exemple, été distribués lors du Festival de Dour. Cette asbl indique que « les pertes d’audition et autres troubles auditifs sont en très nette augmentation ».

Une étude réalisée en France auprès de 6.000 élèves de 17 ans, révèle que plus de 25% d’entre eux présentaient un déficit reconnu comme grave, soit une perte auditive égale ou supérieure à 20 décibels. Selon le Ministre, la réduction des nuisances sonores relève, en partie, de la précaution. D’une part, parce que la gêne subie et les risques auditifs sont avérés et, d’autre part, parce que les autres effets sanitaires du bruit sont encore mal appréciés.

Les pratiques et comportements sont déterminants : les jeunes sont ainsi particulièrement exposés en raison d’habitudes d’écoute de musique amplifiée à des niveaux sonores élevés. Les expositions auxquelles sont soumis les enfants à l’intérieur des locaux scolaires, notamment dans les cantines et salles de sport, sont également problématiques.

 

Au sujet du soutien matériel et financier de la Wallonie pour les enfants sourds et malentendants, j’ai demandé au ministre Prévôt si la Région intervenait dans l’achat et l’entretien de l’appareillage des enfants sourds et malentendants et, le cas échéant, jusqu’à quel âge.

C’est en fait l’Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité (INAMI), qui en assure la prise en charge financière. Par contre, au niveau wallon, l’AViQ (l’Agence pour une Vie de Qualité) peut apporter un soutien quant à l’aide matérielle individuelle pour divers produits d’assistance à la communication et à l’information permettant de pallier les difficultés graves pour écouter (par exemples : systèmes de transmission FM ou Bluetooth, casques infrarouges, ordinateurs portables, réveils vibrants, etc.). Il est également important de souligner que l’AViQ peut aussi intervenir financièrement dans l’accompagnement pédagogique d’étudiants en situation de handicap qui suivent des études supérieures, universitaires ou non, reconnues par la Fédération Wallonie-Bruxelles ou qui suivent une formation pour adultes. La formation subventionnée peut aussi être une formation en langue des signes.

 

Je l’ai enfin interrogé sur la présence d’un référent en langue des signes, tant  dans les hôpitaux que dans les administrations communales wallonnes.

En ce qui concerne les hôpitaux, j’ai malheureusement dû constater que l’accès aux soins de santé n’est pas encore garanti pour les personnes qui ont des déficiences auditives.

Le Ministre semble conscient de ce problème et préconise de suivre deux pistes :

1)           le développement des technologies de l’information et de la communication afin d’étendre la médiation entre le personnel médical et les personnes sourdes ;

2)           l’apprentissage de la langue des signes par une partie du personnel soignant.

Au niveau des administrations communales, le Ministre m’a indiqué que 63 communes (sur 253 communes francophones) ont répondu à une enquête de 2012. Il ressort des résultats que seulement 8 communes font appel à Sourdimension ; que, dans 4 communes, le Handicontact maîtrise la langue des signes ; que, dans 7 communes, un agent communal maîtrise la langue des signes ; que, dans 2 communes, il existe un Handicontact  et qu’un agent communal maîtrise la langue des signes ; et qu’une commune organise tous les 15 jours une aide à la communication.

Ce n’est vraiment pas fameux et le Ministre s’est engagé à étudier l’opportunité d’adresser une lettre circulaire aux communes et aux pouvoirs locaux.
Je l’interrogerai prochainement pour vérifier le suivi de cet engagement.

 

En parallèle, la formation des interprètes en langue des signes est une autre piste à exploiter.

À cet effet, j’ai interrogé le Ministre Marcourt, en charge de la formation au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Actuellement, la demande d’interprètes en langue des signes est importante sur le marché du travail. Nous assistons d’ ailleurs à une forte pénurie. Il existe pourtant bien des formations universitaires d’interprètes en langue des signes, mais ces formations sont longues (5 ans), se donnent en journée et peu d’étudiants les suivent (seulement une vingtaine actuellement). Par ailleurs, les personnes qui ont suivi des formations plus courtes, en promotion sociale, ont l’impression que leur diplôme est dévalorisé et qu’il ne servira plus à rien.

Pourtant, complémentairement à ces formations universitaires d’interprètes, d’autres débouchés sont possibles. Comme le secteur me le rappelait récemment, les centres, services et associations de sourds ont besoin d’interprètes professionnels qualifiés, mais également, d’agents administratifs, de comptables, de juristes, de paramédicaux, etc., capables  de communiquer en langue des signes, sans nécessairement suivre une formation lourde de 5 ans en journée.

Il est donc primordial que l’offre et la demande correspondent. Le Ministre Marcourt semblait conscient de la situation et m’a assurée du suivi du dossier. Des contacts seront pris avec son homologue en charge de l’enseignement de promotion sociale.

 

Enfin, j’ai également interrogé le Ministre Marcourt, mais avec sa casquette de Ministre des Médias cette fois, pour faire le point, avec lui, sur la politique de doublage et de sous-titrage de la RTBF et des chaines de télévision locales.

Le Ministre m’a rappelé les obligations auxquelles sont soumis les éditeurs.

Il m’a confirmé le développement de la cellule ACCESS de la RTBF qui se charge du sous-titrage de certains programmes de la RTBF pour les personnes sourdes et malentendantes.  Elle travaille aussi au niveau de l’interprétation en langue des signes des « Niouzz » et du Journal de 19h30. Par ailleurs, toutes les émissions en prime time de La Une sont désormais sous-titrées du lundi au vendredi de 18h30 à 21h ou 22h, selon les jours. Enfin, la RTBF a l’ambition d’élargir l’accessibilité au prime time le week-end, en sous-titrant des émissions telles que « 7 à la Une » et « le Week-end sportif ».

Par contre, le Ministre me confirmait que seules 3 télévisions locales sur 11 proposent quelques programmes traduits en langue des signes. Ce n’est vraiment pas assez !

 

Bref, il y encore beaucoup à faire en faveur de ces personnes qui souhaitent vivre normalement malgré leur handicape et être autonomes ! Vu le vieillissement de la population et l’utilisation abusive des casques audio avec un volume excessif, les personnes en déficience auditive seront de plus en plus nombreuses. Il est urgent de trouver des solutions pour leur garantir une qualité de vie qu’elles sont, comme tout autre citoyen, en droit de prétendre.

Sur base de ces constats, je suis ravie d’avoir consigné la proposition de résolution de ma collègue, Carine Leconte, à l’attention du gouvernement en vue de soutenir les personnes sourdes.

Le MR de Neupré soutient les Projets Individualisés d’Intégration Sociale pour les nouveaux bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale

cpas-neupre-400x400[Article du bulletin communal]

Le Gouvernement fédéral vient d’approuver une mesure de contrôle et de responsabilisation renforcée pour les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RIS). Dès le 1er septembre, les nouveaux bénéficiaires devront en principe signer un PIIS (Projet Individualisé d’Intégration Sociale) avec leur CPAS. Plus qu’une responsabilisation, c’est une mesure authentiquement sociale visant à transformer les bénéficiaires en véritables acteurs du travail social des CPAS, à renforcer leur réinsertion et, ainsi à leur offrir de nouvelles perspectives.

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L’objectif ? Faire du PIIS un instrument d’accompagnement complet, sur mesure, offrant un cadre de soutien dans lequel seront notées les attentes mutuelles. D’une part, le CPAS s’engage à aider la personne, à lui fournir les outils et contacts nécessaires. D’autre part, le bénéficiaire s’engage à effectuer les démarches pour se réinsérer.

Aujourd’hui, seuls les jeunes de moins de 25 ans sont tenus de signer un PIIS. Dès le 1erseptembre, et avec effet rétroactif à partir du mois de mars 2016, il sera en principe étendu obligatoirement à tous les nouveaux bénéficiaires du revenu d’intégration, sans limite d’âge ou de groupe cible.

En outre, le taux de remboursement du RIS sera augmenté de 10% pour les PIIS des plus de 25 ans. Cela réduira d’autant l’intervention de notre CPAS.

Cette mesure est déjà appliquée à Neupré. En effet, pour l’année 2015, 18 nouveaux PIIS ont été mis en place : 7 PIIS menant à un contrat de travail (dont un pour un jeune de moins de 25 ans et 6 pour des personnes de plus de 25 ans) et 11 PIIS en matière d’études de plein exercice ont été rédigés pour des jeunes entre 18 et 25 ans.

Le MR soutient le personnel du CPAS de Neupré pour qui la responsabilisation et la réinsertion socio-professionnelle des bénéficiaires sont déjà une priorité. Nous les encourageons à continuer dans cette voie.

Pour plus de sport féminin en Fédération Wallonie-Bruxelles !

Mercredi 13 juillet 2016 – Communiqué de presse

En séance plénière de ce mercredi, 1969337_10152351672046995_685533370_nle Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
(FWB) a voté, à l’unanimité, la proposition de résolution visant à promouvoir le sport féminin. Il s’agit d’une initiative de la Députée MR Virginie DEFRANG-FIRKET, cosignée par le PS, CdH et Ecolo. En effet, la situation du sport féminin est particulièrement interpellante en FWB :
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  • Au 31 décembre 2014, seules 994 femmes étaient affiliées dans l’une des 57 fédérations sportives reconnues en FWB. Cela représente seulement 30% des 640.000 francophones qui pratiquent un sport comme membres d’une fédération (source Cabinet Colin) ;
  • 28% des femmes de 15 à 24 ans ne pratiquent jamais de sport, 49% entre 25 et 39 ans et 59% entre 40 et 54 ans. Le phénomène s’amplifie donc avec l’âge (Eurobaromètre 412, 2014) ;
  • Les garçons sont deux fois plus nombreux (15,5%) à pratiquer une activité physique quotidienne par rapport aux filles (8,5%) (Enquête FWB) ;
  • 75% des personnes pratiquant un sport sont des hommes, contre 25% de femmes (source AISF) ;
  • 75% des femmes de 14 à 40 ans souhaitent pratiquer un sport ou davantage de sport, mais sont freinées dans leur élan par le regard d’autrui (Etude dans le cadre de la campagne anglaise « This girl can ») ;
  • 70% des sportifs sous contrat « sportif de haut niveau » en FWB sont des hommes, contre 30% de femmes (source AISF).

La Députée MR a déposé un premier texte en octobre 2015. Sur cette base, huit acteurs du monde sportif ont été entendus en commission Sport du Parlement, notamment l’ADEPS, l’AISF, des responsables de fédérations sportives,.. Ces auditions ont clairement mis en lumière que :

  • Les équipements sportifs urbains publics sont, généralement, exclusivement dédiés aux sports pratiqués par les garçons ;
  • Un important décrochage sportif est constaté à l’adolescence chez les filles, notamment parce que l’offre sportive proposée ne correspond pas à leurs attentes, qu’elles préfèrent se consacrer à leurs études ou à leurs amis, ou qu’elles refusent de rentrer dans une logique de compétition ;
  • La trop faible médiatisation du sport féminin (moins de 10% des contenus sportifs) a été reconnue par toutes les personnes auditionnées. Or, on connait l’impact des médias sur le succès d’un sport ;
  • Les femmes sont trop peu présentes dans les postes à responsabilités dans les institutions sportives (seules 3 administrateurs du COIB sur 16 sont des femmes) ;
  • Les campagnes de sensibilisation – sous forme de vidéos ou brochures par exemple – pour la promotion du sport féminin sont inexistantes et pourtant efficaces !

« Nous proposons dès lors plusieurs pistes de solutions dans le cadre d’une stratégie transversale qui implique la participation de la FWB, des médias, clubs, fédérations sportives, mais aussi des écoles, instances sportives et communes», indique la Députée :

  • Réaliser une nouvelle étude sociologique sur la pratique sportive des femmes en FWB. « Pourquoi tant de femmes ne font pas de sport ? Quelles sont leurs attentes? La dernière étude sur le sport féminin en FWB a plus de 16 ans ! Il faut réactualiser ces données », insiste la députée ;
  • Inciter la RTBF à diffuser davantage de sport féminin. « Mettre des présentatrices en plateau, c’est bien. Des images de sportives sur les terrains ce serait encore mieux ! Les Jeux Olympiques de Rio constitueront une belle occasion pour la RTBF de promouvoir nos sportives et le sport féminin. Certaines compétitions (finale de la coupe de Belgique de football, certaines courses cyclistes, finale du championnat de basket…) pourraient aussi être diffusées, tout comme des reportages sur la pratique d’un sport par des femmes, sans attendre nécessairement une performance ! Evitons de se contenter de quelques secondes dans le week-end sportif. Le Ministre Marcourt est d’ailleurs d’accord de revoir l’art. 34 relatif à ce point dans le futur Contrat de gestion de la RTBF de 2017» se réjouit la Députée ;
  • Augmenter la représentation des femmes dans les fonctions dirigeantes du sport francophone (dans les fédérations sportives, à l’Adeps et au COIB) ;
  • Prévoir la mixité d’une partie des cours d’éducation physique à l’école ;
  • Mieux former nos professionnels du sport, nos bénévoles et professeurs d’éducation physique aux spécificités des deux genres et à la mixité ;
  • Encourager les pouvoir locaux à installer davantage d’infrastructures sportives de rue à l’attention du public féminin (parcours vita, engins de gymnastique,..) ;
  • Valoriser davantage les performances de nos athlètes féminines par tous les moyens disponibles. Ces femmes sont des exemples pour les plus jeunes et peuvent leur donner envie de pratiquer un sport ;
  • Pousser les fédérations sportives à remettre des distinctions honorifiques, et de même valeur tant aux hommes qu’aux femmes, et à mener une politique de développement de leur sport au féminin.

Pour la députée MR Virginie DEFRANG-FIRKET : « La promotion du sport féminin n’est pas tant un combat féministe ! C’est davantage considérer le sport comme un outil de santé publique, comme une source d’épanouissement, de promotion du respect et du fair-play au profit de tous ! »

Procès-verbal du conseil communal du 28 juin 2016

Le conseil communal se réunissait ce 28 juin pour la dernière fois avant la pause estivale.

C’était un ordre du jour ultra léger qui était proposé par le Collège.

Nous avons toutefois appris que plusieurs voiries allaient être entretenues ou refaites prochainement. Ainsi, la rue Bonry, la rue Duchêne, la route de Berleur, la rue des Chartreux, la rue Linette, la rue Sart Laurent, la Drève des Écureuils, l’allée des Fougères, Al Pirgotte, la rue Tesnière et la rue Brassine devraient connaitre quelques aménagements dans les mois à venir.DSC_0837
Nous avons insisté sur la nécessité de coordonner les chantiers dans ces rues et de prévoir une mobilité adéquate. Bref, ne pas tout faire en même temps et prévoir des plans alternatifs de circulation durant les travaux.

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Le Collège semble par ailleurs avancer dans le dossier de l’Agoraspace à Plainevaux.
Pourquoi à Plainevaux ? Parce que, dixit l’Echevin des Sports, c’est actuellement le parent pauvre en termes d’infrastructures sportives sur la commune.
Le MR se réjouit que le Collège ait ainsi concrétisé le projet des jeunes MR de Neupré, qui le reprirent les premiers dans leur programme électoral de 2012 : http://www.mrneupre.be/creons-dans-nos-villages-des-espaces-de-detente-pour-les-jeunes

Rien d’autres à signaler en ce qui concerne l’ordre du jour, nous pouvions passer aux interpellations.

Le MR a souhaité faire le point sur les travaux du parking de la maison communale. Si, comme les riverains, le MR ne remet pas en cause l’opportunité de ce parking, c’est une nouvelle fois, le manque d’information, de dialogue et de transparence avec les riverains qui est à regretter.
L’Echevin à beau expliquer qu’il a présenté le projet « à certains riverains qui sont même venus au service travaux », ce n’est pas au coin de la rue qu’on présente de tels projets !

Nous demandons qu’une réunion d’information se tienne avec l’ensemble des riverains concernés
. L’Echevin a accepté tout en affirmant que le projet ne serait, de toute façon, pas modifié.
Il importe désormais que la transparence soit faite sur ces travaux et que les riverains soient informés, consultés et écoutés quant aux problèmes soulevés (écoulement des eaux dans les jardins, mise en place d’un rideau vert, risques de troubles du voisinage dans la zone, etc.).

Nous avons ensuite interpellé le Collège sur notre recours envoyé à la Région quant à la présentation du dossier par le spécialiste en communication, sans passer par un appel d’offres, gilet pare-balles du Collège.
Aucune réponse n’a été donnée, la Directeur Général devra répondre lors du prochain Conseil.

Nous avons également refait le point sur le projet de lotissement à Rotheux et plus particulièrement sur l’étude que la commune mènera avec l’ULg au sujet du concept de Community Land Trust à intégrer dans notre droit.
En effet, si l’Echevin avait annoncé lors du Conseil du mois de mai qu’une bourse était accordée par la Région, le Ministre Furlan, interrogé récemment au Parlement wallon, affirmait ne pas s’avoir de quoi il s’agissait.
Ce 28 juin, l’Echevin a précisé qu’il s’agissait d’une bourse accordée à trois citoyens neupréens suite à un appel à projets. Cette bourse est accordée via le Ministre Marcourt et le CESW, dit l’Echevin, en coordination avec l’ULg.
Nous n’en saurons pas plus. Qui sont ces trois citoyens qui souhaitent étudier les CLT à Neupré ? Quel est le montant de cette bourse ? Qui, précisément, accorde celle-ci ? Dans quel cadre ? Quand l’étude devra-t-elle rendre ses conclusions ? Nous attendons des réponses précises pour le prochain Conseil.

L’accumulation de voitures devant le garage de la rue Sart Laurent fut aussi l’objet de nos questions. Le Collège estime avoir tout fait et laisse aux parties le soin de régler leur différend.

Le MR a, une nouvelle fois, interrogé le Collège sur l’utilisation de l’application Betterstreet qui permet aux citoyens d’informer les autorités sur des interventions à réaliser sur le territoire communal (nids de poule, dépôts clandestins, éclairage public défectueux, etc.).
Une phase de test est en cours et semble très concluante, le projet pourrait être élargi et développé à Neupré.

Enfin, le MR interpellait sur la fête musicale organisée récemment au Château de Neuville.
Le Bourgmestre a également reçu des courriers de riverains.
Il annonce que les différentes animations de la commune vont devoir être analysées pour éviter que toutes celles-ci ne se transforment uniquement en « beuveries » avec les débordements qui y sont liés. A suivre donc.

C’est sur ce dernier point que le Conseil s’est terminé.
Nous nous retrouvons le jeudi 25 août pour aborder le dernier tiers de la législature !

À bientôt