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Majorité trop courte : pas de budget sous le sapin à Neupré

Ce jeudi 22 décembre 2016, le Conseil communal de Neupré se réunissait pour examiner, et voter, le budget 2017 de la commune.

Au conseil communal ce 22 décembre 2016
Au conseil communal ce 22 décembre 2016

Pour rappel, depuis cinq ans, avec une trop faible majorité de seulement 11 conseillers sur 21, les deux partis au pouvoir, PS et cdH, représentent moins de 50% de la population.

« Nous avons toujours dit que la majorité prenait le risque de ne pas pouvoir gérer la commune en cas d’absence d’un seul de ses conseillers. L’accord préélectoral que PS et CDH ont signé leur explose aujourd’hui à la figure» constate le MR neupréen.  « Ce n’est pas notre vote qui conduit au rejet du budget mais la faiblesse de la majorité en place ».

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Ce qui devait arriver, arriva en effet : au moment de voter, seuls 10 conseillers étant présents, le budget fut rejeté par 10 voix contre et seulement 10 pour.

Les libéraux neupréens rappellent qu’ils ont participé aux travaux budgétaires durant tout le conseil et ont largement justifié ce vote négatif : « devons-nous changer notre position pour sauver une trop courte majorité mise en place contre le signal donné par l’électeur ? Est-ce cela la démocratie ? Les raisons de notre vote négatifs sont nombreuses, mais en particulier :

  1. L’équilibre du budget est assuré uniquement grâce à une recette de taxes additionnelles exceptionnellement élevée (+450.000 €). Sans ce bonus non récurrent, le budget serait en déficit de 240.000 €. Le budget est donc structurellement en déficit;
  2. Les frais de fonctionnement augmentent de 40% par rapport au compte 2015 alors que le Ministre, dans sa circulaire budgétaire, tolère une augmentation de 2% ;
  3. Les nouveaux emprunts nécessaires aux financements des choix d’investissement pharaoniques de la majorité feront passer la dette de notre commune de 6 à 9 millions d’euros;
  4. Le budget présenté ne tient pas compte de l’indexation des salaires du personnel communal qui aura lieu en octobre 2017 (le bureau du plan l’a déjà confirmé) ;
  5. Selon une comparaison réalisée par Belfius, les dépenses de Neupré sont 800.000 euros supérieures à celles des communes similaires pour le même nombre d’habitants. Sur un budget de 13 millions, c’est une gabegie !

Autre élément expliquant l’absence de budget pour ce 31 décembre : le timing choisi. Si le PS et le CDH avaient pu se mettre d’accord plus tôt sur les finances communales, même en cas de rejet, ils auraient eu la possibilité de rebondir et de convoquer un nouveau conseil avant le 31 décembre. Ce ne sera pas le cas. La commune de Neupré ne respectera pas la circulaire budgétaire puisque le budget ne sera, au mieux, voté que le 3 janvier.

Enfin, le MR tient à rassurer le personnel communal, dont le travail n’est, bien sûr pas remis en cause, et qui ne sera effectivement pas impacté par ce couac de gestion de la majorité PS-CDH, les salaires étant des dépenses obligatoires, le Receveur pourra les payer.

Cliquez ici pour accéder à l’article que La Meuse consacre à ce sujet

Mes interpellations au Conseil de police du 19 décembre 2016

Retrouvez, ci-dessous, les questions que j’ai posées lors du Conseil de police du 19 décembre dernier.

  1. Les suites données aux fraudes aux plaques d’immatriculation

Au cours du JT de la RTBF du 1er décembre dernier, des inspecteurs de police de notre zone évoquaient le phénomène de fraudes aux plaques d’immatriculation. Ils reconnaissaient, qu’en ce qui concerne notre zone, celui-ci est « assez important ». En effet, 500 véhicules auraient été considérés comme à l’état d’épave depuis le 30 novembre 2015 jusqu’aujourd’hui. Cela signifie que les plaques d’immatriculation, dont ils étaient équipés, étaient soit des fausses, soit des plaques volées.

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  • Le phénomène est-il davantage développé chez nous qu’ailleurs ? Le cas échéant, pourquoi ?
  • Quel pourcentage de fraudeurs est retrouvé ?
  • Comment travaillez-vous pour diminuer et prévenir le phénomène ?
  1. Le comptage des poids lourds sur les quais et sur la route du Condroz depuis l’instauration de la taxe kilométrique

Depuis le 1er avril 2016, une taxe kilométrique est instaurée par la Région pour les poids lourds qui utilisent les autoroutes et quelques routes régionales.

Plusieurs voix se sont élevées pour signaler que certains transporteurs préfèrent désormais, pour éviter le paiement de cette taxe, utiliser des trajets alternatifs non soumis à cette taxe.

  • Constatez-vous, comme de nombreux Neupréens, une augmentation du trafic des poids lourds sur les axes principaux de notre zone et, notamment, sur les quais de la Meuse et sur la route du Condroz ?
  • La zone a-t-elle effectué des relevés à ce niveau et mis en place des contrôles de tonnage puisque la taxe s’applique aux poids lourds de plus de 3,5T ?
  • Avez-vous eu des contacts avec le SPW et/ou avec le cabinet du Ministre Prévot à ce sujet ?

Les mérites sportifs, c’est terminé !

Les mérites sportifs, ces sont les prix remis par la Fédération CaptureWallonie-Bruxelles depuis 2001 pour récompenser les sportifs et équipes qui se sont distingués durant l’année.

En 2015, le Ministre Collin avait rebaptisé ceux-ci en « FrancoSports » et revu la formule (animations musicales, spectacle des frères Saive,…). Différents prix étaient remis dont le prix coup de cœur du Ministre : le prix du Ministre ou le prix René Collin.

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Cette cérémonie se tenait au Country hall, pour une soirée tant en l’honneur des sportifs que du Ministre lui-même. Le coût était particulièrement nébuleux et, parallèlement, la situation financière du département des sports et du Fonds des Sports fondait comme neige au soleil (cliquez ici pour accéder à mes derniers articles à ce sujet).

Ce mardi 13 décembre 2016, ne voyant pas la cérémonie 2016 se mettre en place, j’interrogeais, au Parlement, le nouveau Ministre des Sports quand à la pérennisation de l’événement.

Le Ministre Collin affirmait en effet, dès le 22 février dernier, que : « Bien sûr, les FrancoSports seront reconduits. Je souhaite qu’ils puissent se dérouler à la fin de cette année, idéalement entre le 1er et le 18 décembre ».

Le Ministre Madrane ne l’entend cependant pas de cette oreille et a purement et simplement décidé d’annuler l’événement. Quel désaveux supplémentaire pour la politique menée par son prédécesseur ! Le Ministre des Sports justifie sa décision par un coût trop élevé et par une volonté de réserver les budgets disponibles à des projets émanant des fédérations sportives ou, en tout cas, pour une politique sportive plus équitable.

Vu l’état des finances de la Fédération Wallonie-Bruxelles, je pense qu’il s’agit d’une sage décision de la part du Ministre Madrane. En effet, à un moment où tout le monde se serre la ceinture, en termes de bonne gouvernance, et quand on connait les besoins des fédérations sportives et clubs, ce genre de dépenses n’est pas un bon signal.
Néanmoins, selon moi, une cérémonie modeste aurait tout de même pu être organisée (remise de prix au Parlement, par exemple, comme cela est fait dans d’autres cas) pour au moins marquer le coup, notamment en cette année olympique ! Une cérémonie en l’honneur des sportifs et de leurs performances et non du Ministre aurait été pertinente, sans nécessairement mobiliser des moyens exorbitants.

Par ailleurs, je m’interroge sur la pertinence de voir ces sportifs récompensés par le seul Ministre-Président de la Wallonie, alors que le sport reste une compétence de la Fédération Wallonie-Bruxelles !

J’en appelle donc à plus de pragmatisme. Évitons les doublons et les dépenses superflues, démesurées, pour concentrer les moyens sur le sport lui-même comme facteurs de bien-être, d’épanouissement et d’intégration au profit de tous, sans omettre pour autant de mettre à l’honneur nos performances sportives dans le cadre d’une formule bien pensée, sans excès ni frasques inutiles. N’oublions pas que derrière la réussite sportive, il y a, chez nos athlètes, beaucoup de sacrifices, de dépassement de soi et de travail qui méritent d’être soulignés, et que cette mise en valeur peut être utile pour susciter des vocations dans toute une série de disciplines sportives.

Cliquez ici pour accéder à l’article que la DH consacrait à cette question le 15 décembre
Cliquez ici pour accéder à ma question au Ministre le 13 décembre

Compte -rendu d’une commission au PFWB

Commission de l’aide à la jeunesse, des maisons de Justice, des sports et de la DSC00661promotion de Bruxelles du Parlement de la Communauté française – 14 novembre 2016

Le jeudi 27 octobre 2016, nous apprenions que le personnel de l’IPPJ de Saint-Hubert faisait grève, jusqu’au lendemain. Le front commun syndical dénonçait les conditions de travail des travailleurs et la gestion d’un cas psychiatrique lourd relatif à un mineur étranger non accompagné (MENA) dont le personnel devait s’occuper quasiment 24 heures sur 24.

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Le 14 novembre dernier, j’ai donc décidé d’interroger le Ministre de l’Aide à la Jeunesse, afin d’en savoir plus sur l’évolution de la situation au sein de l’IPPJ, le suivi de la prise en charge de ce jeune, les raisons ayant conduit à son placement à Saint-Hubert au lieu d’une structure semblant plus adaptée à sa situation et les moyens mis en œuvre par le Ministre afin qu’une telle situation ne se reproduise plus.

Le Ministre m’a informé sur le fait que ce jeune cumule problématique de délinquance et de santé mentale. Il est donc balloté d’IPPJ en unités de soins. Il s’agit d’un cas compliqué qui, en outre, a introduit une demande d’asile. Monsieur Madrane m’a assuré que le personnel de l’IPPJ de Saint-Hubert et les organisations syndicales ont mis fin à la grève dès le lendemain, comme convenu initialement.

Je continue à rester attentive à de telles situations car c’est la seconde fois que le personnel de cet IPPJ se met en grève. Il s’agit, peut-être, dès lors d’une manière de tirer la sonnette d’alarme et attirer l’attention de l’extérieur sur leurs conditions de travail, leur désarroi et la situation difficile de ces jeunes.

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Au cours de cette même journée, j’ai continué à interroger le Ministre Madrane à de multiples reprises mais, cette fois, avec sa casquette de Ministre des Sports.

Je voulais, premièrement, m’enquérir de la situation du karaté en Belgique dans le cadre de la grande entrée de ce sport dans le monde olympique, en 2020 lors des Jeux de Tokyo. Je souhaitais savoir si le Ministre avait eu des contacts avec la Fédération francophone de karaté et avec le COIB afin de mettre en place une stratégie nous permettant d’être représentés lors de cette compétition.

Malheureusement, aucun contact n’a, à ce jour, été pris avec le COIB pour envisager une quelconque participation. En revanche, Monsieur Madrane m’assure que cette perspective olympique ne fait que renforcer les liens avec la Fédération francophone de karaté et des arts martiaux affinitaires (FFKAMA) et que cela se traduit par la mise en place d’un nouveau mode de subventionnement. Pour 2016, la FFKAMA a bénéficié d’une subvention de 35 000 euros, destinée à couvrir l’entraînement de ses élites et leur participation aux compétitions internationales.  Je reste, bien entendu, attentive à l’évolution de la situation du karaté belge dans le cadre des prochains JO ainsi qu’à la prochaine enveloppe 2017 qui sera octroyée.

En parallèle, je me suis également intéressée au soutien accordé par la Fédération Wallonie-Bruxelles aux différents arts martiaux, sports qui semblent souvent oubliés parmi les différents plans sports présentés. J’ai aussi interrogé Monsieur Madrane sur l’évolution du plan «Judo» présenté par son prédécesseur René Collin, et sur la construction du pôle sportif de haut niveau consacré au judo à Louvain-la-Neuve?

Le Ministre m’a informée que trois Fédérations d’arts martiaux disposent de subventions :

  • la Fédération de ju-jitsu, qui a bénéficié en 2016 d’une subvention de 12 000 euros,
  • celle de taekwondo, avec une subvention de 215 000 euros,
  • celle de judo qui a reçu une enveloppe de 525 000 euros.

En ce qui concerne le plan «Judo», le Ministre s’est contenté de m’assurer que « tout ce qui avait été promis a été suivi ». En revanche, la construction du bâtiment du centre de haut niveau «Judo» à Louvain-la-Neuve, a pris quelque retard à la suite d’erreur de carrelage dans les douches, problème de recouvrement de sol, etc. L’ouverture du centre est attendue  pour le début de 2017.

Au cours d’un interview dans Le Soir du 28 octobre 2016, Rachid Madrane,  évoquant le nombre d’athlètes sous contrat en Fédération Wallonie-Bruxelles, estimait que le nombre actuel de 85 athlètes est trop faible et ce, en raison de la complexité institutionnelle et des législations parfois trop différentes en la matière. En effet, les régimes, les systèmes et les gestionnaires qui régissent les différents types de contrats d’engagement des sportifs, ne sont pas les mêmes en Région wallonne et en Région bruxelloise. Monsieur Madrane ne dispose donc pas de toutes les compétences nécessaires à la modification de la législation qui régit l’engagement des élites sportives – loi du 3 juillet 1978.

Il s’engage cependant à interroger son administration afin d’évaluer les besoins en la matière et de pouvoir, si nécessaire, augmenter le nombre de contrats. Le Ministre m’informe, en outre, que son administration  lui remettra prochainement un rapport sur la base duquel il décidera de reconduire ou non les contrats des sportifs actuels et dès lors octroyer des contrats à de nouveaux sportifs sur les éventuels postes vacants. Dossier à suivre, donc…

Attentive à la mixité dans le sport et à la promotion du sport féminin, je me suis également intéressée à l’éventualité d’une organisation de Liège-Bastogne-liège pour dames, complétant la course cycliste habituelle. Je voulais également savoir si un tel évènement sera diffusé par nos médias de la RTBF.

J’eus le plaisir d’obtenir une réponse positive à ma première question. La course Liège-Bastogne-Liège pour dames sera donc organisée pour la première fois le 23 avril 2017 en présence des meilleures coureuses cyclistes mondiales. La couverture médiatique de cet évènement par la RTBF n’est, cependant à ce jour,  pas assurée. J’espère que les bonnes décisions seront prises à cet égard et que la RTBF apportera à cette course féminine la couverture médiatique qu’elle mérite.

J’ai ensuite et enfin déploré l’attitude lamentable du club de football Jorez Sport Anderlecht, s’étant vu imposer le suivi d’une formation contre la violence comme sanction à la suite d’une bagarre face à une autre équipe. Au lieu de faire profil bas et suivre cette formation imposée par le Comité provincial du Brabant, ce club de football a préféré faire appel de la décision. Ce que je regrette en tant que Députée membre de la commissions des Sports, car j’estime que ces personnes donnent un mauvais signal à leur équipe et au club !

Cette sanction, qui consiste en l’obligation pour toutes les personnes reprises sur la feuille de match – tant les joueurs que les officiels – de participer à une formation contre la violence, représente à mon sens un outil efficace de sensibilisation et une sanction innovante bien utile pour tous, quelle que soit la gravité des faits. C’est la première fois qu’une telle sanction est prise à l’encontre d’un club et de ses joueurs. Le Comité provincial du Brabant a donc fait preuve d’innovation pour contrer ces comportements violents. Le Ministre envisage d’ailleurs d’en étendre l’application aux autres clubs de football et aux autres sports.

La maladie d’Alzheimer : quelle approche en Wallonie ?

Ce mardi 22 novembre 2016, j’ai interrogé oralement le Ministre de la Santé Maxime Prévot, au sujet de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer en Wallonie.Photo commission PW

Suite au vote, le 28 novembre 2008, par le Parlement wallon d’une proposition de résolution visant à mieux prendre en compte la maladie d’Alzheimer dans la mise en œuvre des politiques régionales entre 2009 et 2014 ; je voulais savoir si certaines mesures contenues dans ce texte avaient été mises en place, notamment la création d’un guichet unique d’informations actualisées à destination du grand public et la création d’un centre d’expertises wallon en matière d’Alzheimer. Malheureusement, aucun de ces deux projets n’ont été mis en place par le Gouvernement wallon. Ce sont là, deux échecs !

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Je me suis également penchée sur les données chiffrées relatives au nombre de personnes atteintes de cette maladie et aux délais actuels nécessaires pour être diagnostiqué malade. Le Ministre n’a cependant pas pu m’apporter de chiffres exacts parcequ’il est encore difficile aujourd’hui d’évaluer correctement le nombre de personnes atteintes par cette maladie.  En Wallonie, environ 40.000 personnes sont diagnostiquées comme atteintes de la maladie de type Alzheimer. En revanche, en ce qui concerne les délais de diagnostic, il n’existerait pas, selon le Ministre de la Santé, d’information sur le délai pour être diagnostiqué. Il va de soi, néanmoins, qu’il est important que le diagnostic puisse être posé précocement, afin de mettre en place un plan d’aide adapté et un accompagnement tant de la personne atteinte que de son entourage.

Enfin, en avril 2015, le Ministre indiquait que l’élaboration d’un plan Alzheimer était en cours en collaboration avec l’administration. Or, en septembre 2015, il a manifesté son souhait de ne pas multiplier les plans spécifiques mais d’inclure Alzheimer et les maladies apparentées dans une approche plus générale sur l’accompagnement du vieillissement et de la dépendance. J’ai donc souhaité l’interroger sur qu’il m’est apparu être un changement de position.

Le Ministre m’a confirmé ce changement d’approche et le motive en réponse à une directive de l’Organisation Mondiale de la Santé mettant l’accent sur une approche de soins intégrés.