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Pourquoi 90 km/h sur la E25 entre le tunnel de Cointe et Hognoul ?

2017-03-24 - La Meuse
24 mars 2017 – La Meuse

Plusieurs d’entre vous m’ont contactée afin de savoir si la limitation de vitesse à 90 km/h sur la E25 reliant Burenville à l’échangeur de Loncin. Est-ce une mesure temporaire ou non ? Quelles raisons ont poussé à limiter la vitesse sur cette portion ?

J’ai donc interrogé le Ministre des Travaux publics, en charge des routes, autoroutes et de la sécurité routière, sur le sujet.

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Le Ministre m’a confirmé la permanence de la mesure pour lutter contre la pollution sonore et atmosphérique. Cette décision fait suite à une étude commandée en 2012 par le collège communal de la commune d’Ans.

L’impact de la vitesse sur le niveau de bruit et la mauvaise qualité de l’air dont souffrent les ansois, a été confirmé par le bureau d’étude. Les autorités ansoises ont donc décidé de demander au gouverneur de Province, au ministre compétent et aux communes environnantes, de limiter la vitesse à 90 km/h sur ce tronçon. Demande qui a été acceptée.

Une possibilité de recours existe néanmoins toujours : porter la décision devant le Conseil d’Etat. Une telle décision ne serait cependant pas sans conséquence sur les finances de ceux qui décideraient d’utiliser cette voie de recours. Et puis, s’opposer à une mesure qui pousse les automobilistes à rouler un peu moins vite dans l’intérêt de tous, ne serait pas perçu comme un comportement très citoyen. Mieux vaut adapter sa vitesse !

Cyberharcèlement : le MR se mobilise

Le MR a mené, durant toute l’année 2016, une étude fruit d’un long travail de documentation et d’entretiens réalisés avec des experts et spécialistes du cyberharcèlement – psychologues, responsables prévention, enseignants, directeurs d’établissements, professeurs d’université, avocats, policiers et magistrats. En effet, c’est un phénomène nouveau, encore peu connu mais en inquiétante expansion.cyberhar 2

 La jeunesse actuelle est hyperconnectée et diffuse une large partie de sa vie sociale et affective sur les réseaux sociaux. Si ce phénomène présente de nombreux avantages tels que la socialisation des jeunes, le développement de nouvelles compétences et l’apprentissage à la diversité, il comporte néanmoins de graves dangers (insultes, moqueries, publications de photos à l’insu des photographiés, rumeurs, etc). Selon un récent sondage Ipsos mené auprès de 2500 élèves du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, 27% des jeunes sont victimes d’insultes sur Internet et 25% ont déjà insulté.

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Cette étude a permis au MR de formuler 21 mesures préventives, éducatives et répressives à mettre en place via les différents niveaux de pouvoirs concernés.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien : http://www.cjg.be/les-etudes-du-cjg-le-cyber-harcelement-des-enfants-et-des-adolescents/

Parmi ces propositions, le MR met l’accent sur les mesures de sensibilisation et de prévention qui doivent être la base des politiques de lutte contre le cyberharcèlement en milieu scolaire. C’est pourquoi nous proposons notamment l’instauration d’un cours d’éducation aux médias afin d’apprendre aux élèves à naviguer sur la toile sans risque.  Nous encourageons également les établissements scolaires à organiser des rencontres et des débats sur le cyberharcèlement et à  mettre en place des espaces de parole qui impliqueraient d’avantage les centres psychomédicaux sociaux (cpms) dans la lutte contre le cyberharcèlement.

cyberhar 1Si la prévention en milieu scolaire est importante, il faut qu’elle se poursuive au domicile. C’est pourquoi le MR recommande aux parents de réguler l’accès à Internet de leur enfant et d’échanger régulièrement avec eux sur  la nature de leurs activités sur Internet.

Parallèlement à ces deux sphères, nous estimons qu’il est important de renforcer le volet répressif en sensibilisant et en formant les acteurs de la police et de la justice au phénomène du cyberharcèlement. En outre, le MR propose que les cyberharceleurs soient convoqués systématiquement au Parquet pour un entretien et un « rappel à la loi » et que le Parquet puisse suspendre provisoirement le profil numérique d’un harceleur présumé.

Enfin, le MR propose de réprimer pénalement les pratiques de « vidéo-lynchage », de « vengeance pornographique » et de « lynchage numérique ».

En tant que Députée et maman, j’ai également voulu agir en la matière et apporter ma contribution pour lutter contre ce fléau. Mon niveau d’action : l’école communale de Rotheux, ma commune. Je me suis rendue au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le mardi 21 février, avec les élèves de 6ème primaire pour une visite de l’institution dans le cadre du projet « Le Parlement des Enfants », qui a pour but d’initier les écoliers à la pratique parlementaire.

Consultez cet article pour davantage d’informations à ce sujet http://www.virginiedefrangfirket.be/2017/03/09/lecole-communale-de-rotheux-en-visite-au-parlement/

Avec cette opération et dans le cadre d’un concours, les élèves ont eu pour tâche de rédiger une proposition de décret pour luttre contre le harcèlement à l’école et le cyber-harcèlement.

Je pense qu’il est essentiel de sensibiliser nos enfants à la démocratie représentative, et si nous pouvons également le faire via un sujet aussi important que le cyberharclement, alors l’exercice ne peut être que gagnant.

Le Trilogiport de Liège prend forme !

Le groupe Jost investit, à nouveau, en région liégeoise. Après les Hauts Sarts, Bierset, Battice et Malmedy, c’est au Trilogiport que le transporteur s’installera bientôt. Jost, dont les camions arborent le sigle du kangourou, Captureest une entreprise active dans le domaine du transport et de la logistique.

Le groupe détient désormais un terrain de 300 000 mètres carrés au Trilogiport. La première phase de construction est prévue pour septembre prochain et le tout s’étalera sur 5 ans. Continuer la lecture de Le Trilogiport de Liège prend forme ! 

Désireux d’ajouter le transport de marchandises par voie fluviale au transport par rail déjà mis en place via Bierset, le groupe devrait, à terme, employer 250 personnes sur le site de la plateforme.

Au Parlement wallon, j’ai interpellé le Ministre de l’Economie au sujet de cet achat qui représente près de la moitié de la surface du Trilogiport !

Je voulais m’assurer qu’il s’agissait bien de la création d’une nouvelle implantation, et donc de nouveaux emplois, et non du regroupement des autres activités du groupe en Province de Liège.

J’ai également interrogé le Ministre sur les chiffres relayés par la presse : on parle de 50 emplois pour les 37.000 premiers m² aménagés. À terme, 180.000m² qui devraient être opérationnels pour ce groupe, ce qui représente 250 emplois directs. Et le Bourgmestre d’Oupeye, également Député wallon, parle lui d’un maximum de 400 emplois pour la moitié du Trilogiport.

Or, depuis le lancement du projet, il est annoncé que le Trilogiport engendrerait 2.000 emplois. Les chiffres ne coïncident donc pas ! Je voulais donc savoir ce qu’il en est finalement.

En réponse à mes questions, Jean-Claude Marcourt m’informe que Jost aurait l’objectif de créer sur le site du Trilogiport, 500 emplois à l’horizon de 2021 ; et qu’il ne serait pas question d’un transfert d’activités mais bien d’une augmentation de celles-ci. Il s’agira d’activités à valeur ajoutée nécessitant une main d’œuvre spécialisée – logisticiens, caristes, employés de transporteurs.

Si cette réponse est satisfaisante du point de vue de la création d’activité, le chiffre annoncé initialement de création de 2000 emplois sur le site du Trilogiport ne coïncide donc toujours pas avec la réalité puisque 500 emplois maximum seront créés sur la moitié de la surface de la plateforme. En la matière, Monsieur Marcourt se dit non-compétent pour me répondre. Je vais donc interroger la Ministre en charge de l’Emploi et le Ministre en charge des zonings et des zones portuaires.

La suite au prochain épisode…

Taxe, taxe, taxe : une nouvelle taxe à charge des utilisateurs professionnels de drones en Wallonie ?

La Région de Bruxelles-Capitale avait décidé d’imposer aux utilisateurs de drones professionnels une taxe de 61,50 euros par appareil immatriculé.DSC_0198

J’ai dès lors souhaité interroger les Ministres en charge du Budget et en charge de l’Economie, afin de savoir si une mesure similaire était à l’étude en Région wallonne.

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Les craintes du secteur des drones sont effectivement importantes. Ces professionnels font déjà face à des coûts élevés pour pouvoir acquérir et utiliser leur drone.

Bref aperçu des coûts pour un opérateur professionnel :

  • Achat du drone : entre 4.000 et 40.000 euros.
  • Formations indispensables : entre 2.000 et 2.500 euros.
  • Examens :
    • médical : de 130 à 250 euros
    • théorique : +/- 95 euros
    • pratique : +/- 300 euros.
  • Diverses démarches administratives : de 470 à près de 700 euros.
  • Assurances : entre 250 et 450 euros.

Le coût total varie donc entre 7.000 et plus de 40.000 euros. Bref, des sommes conséquentes.

Malgré cette réalité, les réponses des ministres régionaux laissent peu de doutes. Une taxe sur les appareils immatriculés pourrait bien être instaurée par la Wallonie. Seuls ceux à usage privé (classe 3) en seraient exemptés s’ils répondent à certains critères : but récréatif, altitude maximale, poids. Ce prélèvement prendrait la forme d’une taxe de mise en circulation. Étonnement, le ministre Lacroix semble conscient notamment du prix des assurances auxquelles les professionnels sont obligés de souscrire. Il nie cependant la charge conséquente que cela représente pour ce secteur sous prétexte que les critiques sont absentes. C’est d’ailleurs par un tel simplisme qu’il justifie sa nouvelle taxe.

00_01_01_AFTER_DRONES_057L’introduction d’une telle taxe, ne coulera cependant pas de source. Elle nécessite une modification de la législation wallonne, à l’instar de ce qui a dû être fat par la Région bruxelloise. De ce fait, un débat devra s’ouvrir au Parlement de Wallonie. J’espère dès lors que la majorité PS-cdH entendra la voix de la raison et se rappellera la proposition de résolution adoptée à l’unanimité par le Parlement wallon en date du 22 juin 2016, en vue de soutenir le secteur. L’introduction de cette taxation est en effet contraire à son développement tel qu’il avait été défendus dans cette résolution.

J’ai d’ores et déjà rappelé aux Ministres les réelles opportunités des drones en matière de croissance et d’emploi. Le succès du salon Drones Days le démontre. J’ai également insisté sur le fait que ce secteur n’avait pas besoin d’obstacles supplémentaires à son essor.

Je reste néanmoins inquiète puisqu’il y a, une fois de plus, en Wallonie, un risque de fuite des indépendants et professionnels du secteur des drones vers la Flandre où cette taxation est absente et le régime fiscal est plus avantageux. Cette taxe va à l’encontre du redressement de notre Région. Ce n’est pas de cette manière qu’il réussira à impulser de nouvelles filières et à créer de nouveaux emplois.

J’attends avec impatience l’avis du Conseil wallon de la fiscalité qui doit se prononcer sur la question, fin du mois.

Que faire des enfants de Djihadistes belges qui rentrent au Pays ?

Lors de la séance plénière du 22 février, j’ai interrogé Rachid Madrane, IMG_5730Ministre de l’Aide à la Jeunesse, au sujet du retour d’enfants de djihadistes belges en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En effet, à la mi-février, la presse évoquait la préoccupation des autorités belges pour 80 enfants se trouvant sur le territoire contrôlé par l’Etat islamique. Il s’agit d’enfants belges nés en Syrie ou emmenés sur le front par leurs parent. Les autorités ont récemment été averties d’un possible retour en Belgique d’une vingtaine de combattants. Parmi ceux-ci, se trouvent essentiellement des femmes accompagnées de leurs enfants.

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Soucieuse du sort réservé aux enfants traumatisés et dont les parents seraient emprisonnés à leur retour, j’ai demandé au Ministre s’il avait une idée du nombre d’entre eux qui relèveraient de la compétence la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je lui ai aussi demandé s’il prévoyait des actions concrètes ou des collaborations avec des structures particulières pour accueillir ces enfants et enfin, s’il avait eu des échanges avec le Fédéral à ce propos.

Le Ministre m’a répondu avoir une réunion à ce sujet avec le parquet fédéral et les autorités judiciaires le surlendemain. En attendant, il travaillait sur plusieurs hypothèses.

  • La première est celle des mineurs : ceux-ci pourraient être pris en charge à leur retour par des services d’accueil et d’aide éducative et des services d’aide et d’intervention éducative. En effet, ces enfants seraient considérés comme étant en danger.
  • La deuxième est celle de combattants, partis mineurs, mais revenus sur le territoire national âgés de plus de 18 ans : ceux-ci seraient traités par la justice des personnes majeures.
  • La troisième est celle de combattants toujours mineurs à leur retour en Belgique : ceux-ci dépendraient alors de la décision d’un juge de la jeunesse qui pourrait soit les placer dans une institution publique de protection de la jeunesse, soit les envoyer devant la justice des majeurs en fonction de la gravité de leurs actes.

Dans chacun des cas où la personne serait mineure à son retour, une collaboration avec le CAPREV (Centre d’Aide et de Prise en charge de toute personne concernée par le Radicalisme et les Extrémismes Violents) serait prévue. Cependant, au 22 février, le Ministre n’avait encore reçu aucune demande des autorités judiciaires au sujet de mineurs étant de retour sur le territoire belge.

Je me suis réjouie qu’une concertation entre les acteurs concernés soit en cours. Elle doit désormais être efficace pour anticiper et préparer au mieux le retour de ces enfants en Belgique et ce, même s’il n’y en avait qu’un seul. En effet, il faudra leur donner les meilleures chances pour qu’ils puissent rebondir et retrouver un équilibre dans leur vie. Bref, faire tout ce qui est possible pour éviter que ces enfants tombent eux-mêmes dans la spirale du djihadisme.