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Neupré a son livre sur la grande guerre.

Présentation du livre de l’asb Mémoire de Neupré : la Grande Guerre au quotidien.

MARDI 26 mars 2019

 Mesdames, Messieurs,

Beaucoup d’entre nous n’ont pas connu de guerre.

Beaucoup d’entre nous n’ont pas conscience de ce qu’est une guerre.

La plupart n’ont pas conscience de ce que les enfants, les hommes et les femmes de tous âges de l’époque ont vécu durant la grand.

La plupart d’entre nous n’ont plus de parents ou de grands parents qui peuvent leur raconter les atrocités de cette guerre.

Livre Guerre 14 18

C’est pour toutes ces raisons que le livre qui nous est présenté ce soir a tout son sens. Cet ouvrage est un outil de transmission. Il constitue un outil qui s’inscrit dans notre devoir de mémoire, pour ne pas oublier, pour comprendre, pour prendre conscience, pour se mettre dans la peau des Neupréens de l’époque comme si on y était, de faire en sorte aujourd’hui que de telles atrocités ne se reproduisent plus. Or on sait hélas que les hommes n’ont pas tiré comme il aurait dû, les leçons de ce passé tragique.

Ce livre est une chance, un cadeau pour nous et les générations futures.

Il doit être lu présenté, parcouru, analysé et lu partout : dans nos bibliothèques, dans les classes de nos enfants de primaire, au conseil communal des enfants, au sein des mouvements de jeunesse, partout où des jeunes peuvent tirer les leçons du passé.

Je salue le travail remarquable réalisé par toute l’équipe de Mémoire de Neupré. Nous avons beaucoup de chance de vous avoir Edouard, toi et toute ton équipe.

Merci pour la richesse de vos actions, pour ce travail de compilation, d’analyse et de rédaction, pour ces documents inédits, ces courriers poignants que vous avez récoltés, tout comme ces photos où l’on peut ressentir sur les visages tant d’émotions et de traits de caractères différents qui passent de l’anxiété chez ces femmes et ces hommes, de l’innocence des enfants, à la ténacité, à cette rage de vaincre, à cette fierté que l’on retrouve à de nombreuses reprises .

Je suis sûre que ce livre va susciter chez vous comme chez moi des réactions diverses : des frissons, de la peur, de la tristesse ou de l’empathie, avec cette question qui traversera sans doute l’esprit de chacun : qu’aurions nous fait à la place de l’instituteur, de la femme qui a vu son mari et son fils partir au front, de ces soldats, du bourgmestre de l’époque, de ces infirmières, de cet agriculteur, de ce chef d’entreprise, de cet ouvrier, de ce simple citoyen ? Bref aurait-on eu le courage de tous ces gens qui ont combattu, résisté et survécu ou qui ont fini par mourir ? Serait-on resté fidèles à nos valeurs, mises à mal par cet ennemi terrifiant, et ce sans trahir sa patrie, ses proches ou ses amis ? On aurait envie de dire oui bien sûr mais une fois dans le contexte ? pas si simple..

La question mérite d’y réfléchir parce qu’elle peut être transposée dans notre vie de tous les jours lorsque l’on rencontre une crise ou un conflit quel qu’il soit.

Je vous souhaite en tout cas de vivre pleinement ce livre et d’en apprécier chaque moment relaté.

Je vous souhaite une excellente soirée de découverte et d’apprentissage.

Je souhaite aussi et surtout une longue vie à cet ouvrage !

Mise en place du nouveau collège.

Discours prononcé lors de la prestation de serment du 3 décembre 2018 au conseil communal de Neupré.

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Mesdames, Messieurs, chers Amis,

Je tiens à vous remercier pour votre précieux soutien apporté à chacun d’entre nous et que vous nous manifestez notamment ici ce soir, de par votre présence.

Sachez que vous pouvez compter sur l’engagement et la motivation sans faille et sans limite de chacun des membres du nouveau collège de Neupré, tout comme dans le chef de chacun des conseillers communaux.

Sachez également que nous sommes tous à votre disposition, à votre écoute pour répondre au mieux à vos préoccupations.

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Je tiens à remercier très chaleureusement notre directeur général Xavier Yves Clément, notre receveur Chantal wynen, ainsi que l’ensemble de nos agents communaux pour le travail qu’ils fournissent au quotidien. Ces hommes et ces femmes qu’ils soient du service travaux, enfance, population, culture, urbanisme, environnement, communication, ADL, CPAS, Cohésion sociale, Etat civil, finances ou autres, sont comme nous à votre disposition. Je tiens à les remercier devant vous pour leur précieuse collaboration, parce que sans cette relation de confiance, sans cet investissement de tous, une commune ne peut fonctionner efficacement.

Etre Bourgmestre, c’est un mandat passionnant, enrichissant et prenant. Plus le temps passe, plus je prends goût à cette fonction de proximité, de contact direct avec la population, mais aussi et surtout avec les réalités de leur quotidien. Ce contact qui fait que la femme politique que je suis, garde les pieds sur terre. Ce contact qui vous fait grandir, réfléchir et qui vous donne cette force de vous battre pour trouver des solutions, et ainsi contribuer à votre bien-être, à travers un cadre vie meilleur pour tous dans le respect de l’intérêt général.

Un bourgmestre se trouve régulièrement face à des situations délicates, parfois humainement difficiles, même insoutenables, dans lesquelles il a un vrai rôle à jouer : que ce soit pour un problème de voisinage, un conflit familial, de violence conjugale, de tapage nocturne, de soucis avec certains jeunes, un problème d’insécurité, de mobilité, de recherche d’emploi, d’aménagement de voirie, ou de gestion de chantiers, de l’impact de ceux-ci sur les commerces locaux, un souci au sein du personnel, peu importe, le bourgmestre doit avec son équipe informer dans la transparence, assumer, faire face et apporter des réponses concrètes qu’elles soient agréables ou non à attendre.

C’est tout cela qui rend la fonction prenante. C’est tout cela qui me plait chaque jour dans cet exercice.

Je vous remercie dès lors pour la confiance que vous m’avez octroyée et qui me permet d’exercer le plus beau mandat qui soit pendant six nouvelles années.

Je nous souhaite à tous, élus du conseil communal de Neupré, « bon travail », dans le respect de chacun et dans un esprit constructif, calme et serein.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Grande guerre a 100 ans en 2018.

1918 : Lettre d’un soldat à sa fille

Ma très chère petite fille, Nous devions partir à l’assaut ce matin à l’aube. Hier soir, on nous a donné le plein de munitions et ce matin, avec le café, on a eu droit à la goutte. C’est toujours comme ça, avant l’assaut, on a moins peur après. Je n’en ai pas bu, car même si j’ai peur, je sais que je ne reviendrai pas de cette bataille. Je ne saurais te dire pourquoi, mais je le sais, c’est au-delà du pressentiment. Ça fait quatre ans que la guerre dure et nous avons l’habitude de la mort.

Nous avons tous accepté de donner notre vie pour notre patrie, pour que nos familles vivent libres.

Je vais donc aller me battre, dès que l’ordre sera donné de sortir de la tranchée.

On raconte que les Allemands vont demander la paix, mais on nous l’a dit tant de fois… Moi je n’y crois plus, et nous sommes si fatigués.

Je suis un simple paysan, je n’ai jamais appris à tuer, je n’ai jamais voulu tuer personne. Et pourtant depuis 1914, j’en ai lancé des grenades, j’en ai tiré des balles de fusil, mais je n’ai jamais su si un seul de mes projectiles a atteint un soldat ennemi. Je préférerais que non, car ceux d’en face sont des pauvres bougres comme nous.

Ça fait quatre ans que nous vivons comme des rats, avec les rats, à patauger dans la boue. En ce moment ça va encore car c’est la fin de l’été et le sol est à peu près sec, mais quand vient l’automne c’est abominable.

Après trois jours de pluie il y a cinquante centimètres d’eau dans la tranchée, on a les pieds mouillés en permanence et on ne sait pas où s’abriter pour se reposer ou dormir.

Je n’en peux plus de toute cette sauvagerie, je voudrais simplement revenir à la maison, travailler ma terre et voir grandir mes enfants. Je voudrais juste être vivant parmi les miens.

Marcel vient de se tordre la cheville en positionnant les échelles de départ, il ne montera pas avec nous lors de la prochaine attaque. C’est à lui que j’ai confié cette lettre et quelques valeurs.

Adieu ma chère fille, je t’aime pour toujours.

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Mesdames, Messieurs du Collège communal, Madame la présidente du CPAS, Mesdames, Messieurs du conseil commmunal et du CPAS, Monsieur le Chef de corps, Madame la présidente de Neupré action laïque, Monsieur l’Abbé, chers Enfants du conseil communal des enfants de Neupré

Vous les jeunes, Mesdames, messieurs, Chers enfants,MERCI pour votre présence.

C’était il y a cent ans. Et c’était hier finalement. J’ai avec moi un casque de soldat de cette fameuse guerre 14-18, un casque de l’armée belge, c’est un casque Adrian modèle 15 avec un lion à l’avant, symbole du pays à l’époque. Il a été porté par mon arrière grand-père. Il s’appelait Paul ; Il avait 19 ans.

Ce casque passe de génération en génération : ma grand=mère, mon père, moi-même aujourd’hui. Il est un symbole que l’on se passe comme un flambeau, comme un témoignage, un appel pour dire « plus jamais ça ».

Ce casque, c’est du concret, c’est un morceau de ma famille, comme il pourrait être de n’importe quelle autre famille. Il nous crie chaque fois qu’on le regarde, que ce pourquoi ces hommes et ces femmes se sont battus n’est jamais acquis pour toujours..

Quand on entend dire « A quoi ça sert de revenir sur le passé avec ce genre de cérémonies ? » et tant de fois, j’ai entendu cette phrase..

Le devoir de mémoire, c’est ne pas oublier le sacrifice de ces jeunes qui auraient pu être nos enfants, nos maris, nos compagnons, nos voisins ou nos amis.

Le devoir de mémoire, c’est l’obligation morale, notre responsabilité de se souvenir d’un tel événement historique tragique et de ses victimes, pour éviter qu’un événement de ce type ne se reproduise pas.

Le devoir de mémoire, c’est rappeler que le respect de l’autre, l’acceptation de la différence, la liberté, toutes ces valeurs universelles qui nous sont si chères doivent en permanence être le moteur de nos actions au quotidien et doivent plus que jamais être transmises à nos jeunes.

Pourquoi, me direz-vous?

Parce que le 11 novembre 1918 à 11 heures, sur la ligne de front, les clairons sonnaient le « cessez le feu ». Ce n’était pas la paix qui a été signée plus tard certes, c’était l’arrêt des combats. Et c’était déjà beaucoup.

Cette guerre atroce était enfin terminée. Cela devait être la der des der, tout le monde était unanime sur la question.

L’histoire a hélas montré et montre encore aujourd’hui le contraire malgré tant de souffrances et de tant de vies sacrifiées jusqu’à la dernière heure de cette grande guerre. Les hommes n’ont hélas pas tiré les leçons de tout ça.

On raconte que lorsque le Général Eisenhower a pénétré avec ses soldats dans le camp de Dachau, lui et ses soldats sont restés sans voix: comment a-t-on pu, sur terre, sur cette terre habitée par des hommes, aller si loin dans l’horreur ? Une horreur à laquelle il est impossible de donner un nom, tant cette horreur défie l’esprit humain, sa raison.

Voilà pourquoi il faut préserver la mémoire : parce que l’humain peut se perdre, il peut se pervertir, comme il s’est perverti complètement dans l’univers nazi.

Si ceux qui ont vécu cette guerre sanglante ne sont plus là pour relater ce qu’ils ont vécu, pour exprimer l’ampleur des blessures en tout genre, alors c’est à nous à prendre le relais avec des commémorations de ce type, en présence de tous, jeunes et moins jeunes pour être ensuite chacun à sa manière, à son niveau, des transmetteurs d’alerte et rappeler qu’il y a des limites à ne pas franchir..

HOBSE2432Dans son discours, le Roi Philippe a déclaré : « Aux jeunes, je voudrais dire ceci : l   e jour viendra où nous ne pourrons plus compter sur la présence chaleureuse d’anciens combattants qui ont défendu notre territoire. Je m’engage à garder vivantes, avec vous, la mémoire de ceux qui se sont sacrifiés pour nous et les valeurs pour lesquelles ils se sont battus. Et vous, quel plus bel hommage pouvez-vous leur rendre qu’en devenant vous-même des héros ? En restant fidèles à vous-mêmes, à votre vocation, tout en vous donnant aux autres. En faisant le choix de la profondeur plutôt que du superficiel et de l’éphémère. En rayonnant autour de vous ». Je vous invite à garder tout cela en mémoire et vous remercie pour votre attention.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voter, mais pourquoi voter?

Le 14 octobre, nous serons appelés, par convocation, à voter pour renouveler le conseil communal de Neupré et le conseil provincial de Liège. Nous recevrons chacun deux bulletins de vote à compléter soit par un vote en case de tête au-dessus de la liste de notre choix, soit par un vote en attribuant notre voix à plusieurs candidats de la même liste que vous souhaitez soutenir, soit par un vote blanc en remettant un bulletin vierge dans l’urne.

Votes valables

Des hommes et des femmes se sont battus pour que chacun et chacune obtiennent le droit de s’exprimer dans les urnes. Aujourd’hui, chacun dispose d’une voix qu’il est 18, 40, 54, 65 ou plus, quel que soit son diplôme, son métier ou sa situation socio-économique. Cela n’a pas toujours été le cas.

Voter, c’est marquer son soutien à un parti, à un projet politique. Aux élections communales, c’est aussi et surtout choisir des candidats qui vous correspondent, qui partagent vos valeurs, et qui défendent un projet qui vous convient.

Les élections locales nous concernent plus que n’importe quelles autres. Elles touchent à des enjeux qui touchent à notre quotidien, des enjeux directement  liés à notre cadre de vie et à notre qualité de vie. Les candidats  de tous âge et de tous les quartiers, avec des profils souvent divers, sont en général des personnes que l’on connaît, qui sont impliquées dans le tissu sociale de la commune ou que l’on croise dans nos villages, nos écoles, et dans les commerces. La proximité caractérise ce niveau de pouvoir.

Il est important de savoir, avant de se rendre dans l’isoloir, pour qui on souhaite voter : pour quel parti, pour quels candidats. N’hésitez pas à aller à leur rencontre, à lire leur programme, à les interroger sur leur parcours, leur motivation, leur expérience et leur projet pour l’avenir de notre commune.

Voter, c’est poser un choix qui influence son futur. C’est un devoir citoyen auquel il est important de répondre dans une démocratie. Voter c’est rendre telle ou telle majorité possible. Vous êtes donc maîtres du jeu!

Neupré obtient des radars feux rouges au carrefour de Plainevaux!

Nous avons insisté pour obtenir des radars « franchissement feux rouges » auprès du SPW pour le carrefour de Plainevaux. En effet, c’est la Région wallonne qui est le gestionnaire de cette route régionale qu’est la Route du Condroz. Nous les avons enfin obtenus!

Radars feux rouges

D’autres aménagements à ce carrefour ont été envisagés, mais le flux est tel et le franchissement des feux rouges le plus souvent la cause des accidents survenus, que ce dispositif a été choisi pour remédier à la problématique. L’objectif est de forcer les imprudents à ralentir à l’approche du feu plutôt que de ralentir.

C’est un pas supplémentaire pour assurer la sécurisation de cet axe important qui voit passer tous les jours plus de 20.000 voitures!

Les boîtiers ont été installés début octobre. Ils seront raccordés en novembre. Une réunion du conseil zonal de sécurité est prévue fin novembre pour rédiger un protocole entre la zone de police et le parquet.

La mise en service sera donc effective dans la foulée.

Beaucoup demandent si la vitesse sera contrôlée également. Je ne répondrai pas à cette question. Le mieux est de toujours respecter la limitation de vitesse de 90km/h!