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Projets éoliens à Juprelle – Réponses aux préoccupations des riverains

Suite à une rencontre organisée par Patricia Poulet, Capture2conseillère communale à Juprelle, avec des citoyens juprellois, j’ai relayé au Parlement wallon leurs préoccupationsconcernant plusieurs projets éoliens dans les villages alentours. Cliquez ici pour en savoir davantage sur les projets les concernant (lien vers le site de leur asbl).

Voici les éléments de réponses obtenus via ces questions parlementaires aux différents Ministres compétents :

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  • Concernant une possibilité d’indemnisation des riverains d’un parc éolien, le ministre m’a indiqué qu’il n’existe aucune disposition prévoyant une telle indemnité ni une éventuelle réduction du revenu cadastral.
  • Au sujet des participants à une enquête publique, le Code de l’environnement définit le public comme « une ou plusieurs personnes physiques ou morales, ainsi que les associations, organisations et groupes rassemblant ces personnes ». La définition large de ce public a pour conséquence que chaque réclamation nécessite une réponse et ce, peu importe la proximité géographique du réclamant.
  • Une étude d’incidences sur l’environnement doit être réalisée. Tous les risques relatifs à l’implantation d’un projet éolien sont pris en compte, en ce compris ceux sur la santé physique et mentale des riverains. L’auteur de l’étude doit également prendre en compte les risques pesant sur l’intégrité physique et sur le fonctionnement des grandes infrastructures telles que les voies ferrées, les lignes à haute tension ou encore les canalisations de gaz. Des zones de risque d’accident sont ainsi délimitées sur base de la distance de dommage maximal en cas de rupture d’une pale.
  • Lorsque l’implantation d’un parc éolien flamand pourrait avoir un impact sur la Région wallonne ou inversement, une concertation doit avoir lieu. La Région où le projet pourrait être implanté doit transmettre l’étude d’incidences à l’autre Région avant l’organisation de l’enquête publique. De plus, cette autre Région doit organiser une enquête publique à destination de ses propres habitants et leur communiquer les résultats de l’étude d’incidences. Les habitants de la Région susceptible d’être impactée peuvent aussi participer à l’enquête publique de la Région où le projet serait implanté et user des différentes voies de recours existantes.
  • Par ailleurs, les éoliennes ont une durée de vie estimée entre 20 et 30 ans. Dès lors, leur démantèlement doit être prévu dès l’octroi des permis. Les conditions sectorielles relatives aux parcs d’éoliennes d’une puissance totale supérieure à 0,5MW en précisent les modalités. En effet, en cas d’arrêt définitif, les installations doivent être démantelées et les fondations détruites sur une profondeur d’au moins deux mètres. L’exploitant doit également constituer une réserve pour pallier à ses défaillances éventuelles. Celle-ci est estimée entre 80.000 et 100.000 euros pour une éolienne d’une puissance de 3MW et de 150 mètres de haut.
  • Enfin, concernant les impacts d’un projet d’implantation d’éoliennes à proximité d’un aéroport, le Ministre m’a répondu que Belgocontrol avait défini des zones d’exclusion et d’autres soumises à étude autour de chaque aéroport civil. Dès lors, la présence d’éoliennes peut être soumise à plusieurs conditions comme une hauteur limitée, un balisage nocturne et diurne ou encore une prise en charge du coût d’un nouveau programme informatique indispensable pour les radars.

Cliquez ici pour accéder à l’ensemble des questions posées et aux réponses

Pourquoi 90 km/h sur la E25 entre le tunnel de Cointe et Hognoul ?

2017-03-24 - La Meuse
24 mars 2017 – La Meuse

Plusieurs d’entre vous m’ont contactée afin de savoir si la limitation de vitesse à 90 km/h sur la E25 reliant Burenville à l’échangeur de Loncin. Est-ce une mesure temporaire ou non ? Quelles raisons ont poussé à limiter la vitesse sur cette portion ?

J’ai donc interrogé le Ministre des Travaux publics, en charge des routes, autoroutes et de la sécurité routière, sur le sujet.

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Le Ministre m’a confirmé la permanence de la mesure pour lutter contre la pollution sonore et atmosphérique. Cette décision fait suite à une étude commandée en 2012 par le collège communal de la commune d’Ans.

L’impact de la vitesse sur le niveau de bruit et la mauvaise qualité de l’air dont souffrent les ansois, a été confirmé par le bureau d’étude. Les autorités ansoises ont donc décidé de demander au gouverneur de Province, au ministre compétent et aux communes environnantes, de limiter la vitesse à 90 km/h sur ce tronçon. Demande qui a été acceptée.

Une possibilité de recours existe néanmoins toujours : porter la décision devant le Conseil d’Etat. Une telle décision ne serait cependant pas sans conséquence sur les finances de ceux qui décideraient d’utiliser cette voie de recours. Et puis, s’opposer à une mesure qui pousse les automobilistes à rouler un peu moins vite dans l’intérêt de tous, ne serait pas perçu comme un comportement très citoyen. Mieux vaut adapter sa vitesse !

Cyberharcèlement : le MR se mobilise

Le MR a mené, durant toute l’année 2016, une étude fruit d’un long travail de documentation et d’entretiens réalisés avec des experts et spécialistes du cyberharcèlement – psychologues, responsables prévention, enseignants, directeurs d’établissements, professeurs d’université, avocats, policiers et magistrats. En effet, c’est un phénomène nouveau, encore peu connu mais en inquiétante expansion.cyberhar 2

 La jeunesse actuelle est hyperconnectée et diffuse une large partie de sa vie sociale et affective sur les réseaux sociaux. Si ce phénomène présente de nombreux avantages tels que la socialisation des jeunes, le développement de nouvelles compétences et l’apprentissage à la diversité, il comporte néanmoins de graves dangers (insultes, moqueries, publications de photos à l’insu des photographiés, rumeurs, etc). Selon un récent sondage Ipsos mené auprès de 2500 élèves du secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles, 27% des jeunes sont victimes d’insultes sur Internet et 25% ont déjà insulté.

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Cette étude a permis au MR de formuler 21 mesures préventives, éducatives et répressives à mettre en place via les différents niveaux de pouvoirs concernés.
Vous pouvez la consulter en cliquant sur ce lien : http://www.cjg.be/les-etudes-du-cjg-le-cyber-harcelement-des-enfants-et-des-adolescents/

Parmi ces propositions, le MR met l’accent sur les mesures de sensibilisation et de prévention qui doivent être la base des politiques de lutte contre le cyberharcèlement en milieu scolaire. C’est pourquoi nous proposons notamment l’instauration d’un cours d’éducation aux médias afin d’apprendre aux élèves à naviguer sur la toile sans risque.  Nous encourageons également les établissements scolaires à organiser des rencontres et des débats sur le cyberharcèlement et à  mettre en place des espaces de parole qui impliqueraient d’avantage les centres psychomédicaux sociaux (cpms) dans la lutte contre le cyberharcèlement.

cyberhar 1Si la prévention en milieu scolaire est importante, il faut qu’elle se poursuive au domicile. C’est pourquoi le MR recommande aux parents de réguler l’accès à Internet de leur enfant et d’échanger régulièrement avec eux sur  la nature de leurs activités sur Internet.

Parallèlement à ces deux sphères, nous estimons qu’il est important de renforcer le volet répressif en sensibilisant et en formant les acteurs de la police et de la justice au phénomène du cyberharcèlement. En outre, le MR propose que les cyberharceleurs soient convoqués systématiquement au Parquet pour un entretien et un « rappel à la loi » et que le Parquet puisse suspendre provisoirement le profil numérique d’un harceleur présumé.

Enfin, le MR propose de réprimer pénalement les pratiques de « vidéo-lynchage », de « vengeance pornographique » et de « lynchage numérique ».

En tant que Députée et maman, j’ai également voulu agir en la matière et apporter ma contribution pour lutter contre ce fléau. Mon niveau d’action : l’école communale de Rotheux, ma commune. Je me suis rendue au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le mardi 21 février, avec les élèves de 6ème primaire pour une visite de l’institution dans le cadre du projet « Le Parlement des Enfants », qui a pour but d’initier les écoliers à la pratique parlementaire.

Consultez cet article pour davantage d’informations à ce sujet http://www.virginiedefrangfirket.be/2017/03/09/lecole-communale-de-rotheux-en-visite-au-parlement/

Avec cette opération et dans le cadre d’un concours, les élèves ont eu pour tâche de rédiger une proposition de décret pour luttre contre le harcèlement à l’école et le cyber-harcèlement.

Je pense qu’il est essentiel de sensibiliser nos enfants à la démocratie représentative, et si nous pouvons également le faire via un sujet aussi important que le cyberharclement, alors l’exercice ne peut être que gagnant.

Le Trilogiport de Liège prend forme !

Le groupe Jost investit, à nouveau, en région liégeoise. Après les Hauts Sarts, Bierset, Battice et Malmedy, c’est au Trilogiport que le transporteur s’installera bientôt. Jost, dont les camions arborent le sigle du kangourou, Captureest une entreprise active dans le domaine du transport et de la logistique.

Le groupe détient désormais un terrain de 300 000 mètres carrés au Trilogiport. La première phase de construction est prévue pour septembre prochain et le tout s’étalera sur 5 ans. Continuer la lecture de Le Trilogiport de Liège prend forme ! 

Désireux d’ajouter le transport de marchandises par voie fluviale au transport par rail déjà mis en place via Bierset, le groupe devrait, à terme, employer 250 personnes sur le site de la plateforme.

Au Parlement wallon, j’ai interpellé le Ministre de l’Economie au sujet de cet achat qui représente près de la moitié de la surface du Trilogiport !

Je voulais m’assurer qu’il s’agissait bien de la création d’une nouvelle implantation, et donc de nouveaux emplois, et non du regroupement des autres activités du groupe en Province de Liège.

J’ai également interrogé le Ministre sur les chiffres relayés par la presse : on parle de 50 emplois pour les 37.000 premiers m² aménagés. À terme, 180.000m² qui devraient être opérationnels pour ce groupe, ce qui représente 250 emplois directs. Et le Bourgmestre d’Oupeye, également Député wallon, parle lui d’un maximum de 400 emplois pour la moitié du Trilogiport.

Or, depuis le lancement du projet, il est annoncé que le Trilogiport engendrerait 2.000 emplois. Les chiffres ne coïncident donc pas ! Je voulais donc savoir ce qu’il en est finalement.

En réponse à mes questions, Jean-Claude Marcourt m’informe que Jost aurait l’objectif de créer sur le site du Trilogiport, 500 emplois à l’horizon de 2021 ; et qu’il ne serait pas question d’un transfert d’activités mais bien d’une augmentation de celles-ci. Il s’agira d’activités à valeur ajoutée nécessitant une main d’œuvre spécialisée – logisticiens, caristes, employés de transporteurs.

Si cette réponse est satisfaisante du point de vue de la création d’activité, le chiffre annoncé initialement de création de 2000 emplois sur le site du Trilogiport ne coïncide donc toujours pas avec la réalité puisque 500 emplois maximum seront créés sur la moitié de la surface de la plateforme. En la matière, Monsieur Marcourt se dit non-compétent pour me répondre. Je vais donc interroger la Ministre en charge de l’Emploi et le Ministre en charge des zonings et des zones portuaires.

La suite au prochain épisode…

Taxe, taxe, taxe : une nouvelle taxe à charge des utilisateurs professionnels de drones en Wallonie ?

La Région de Bruxelles-Capitale avait décidé d’imposer aux utilisateurs de drones professionnels une taxe de 61,50 euros par appareil immatriculé.DSC_0198

J’ai dès lors souhaité interroger les Ministres en charge du Budget et en charge de l’Economie, afin de savoir si une mesure similaire était à l’étude en Région wallonne.

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Les craintes du secteur des drones sont effectivement importantes. Ces professionnels font déjà face à des coûts élevés pour pouvoir acquérir et utiliser leur drone.

Bref aperçu des coûts pour un opérateur professionnel :

  • Achat du drone : entre 4.000 et 40.000 euros.
  • Formations indispensables : entre 2.000 et 2.500 euros.
  • Examens :
    • médical : de 130 à 250 euros
    • théorique : +/- 95 euros
    • pratique : +/- 300 euros.
  • Diverses démarches administratives : de 470 à près de 700 euros.
  • Assurances : entre 250 et 450 euros.

Le coût total varie donc entre 7.000 et plus de 40.000 euros. Bref, des sommes conséquentes.

Malgré cette réalité, les réponses des ministres régionaux laissent peu de doutes. Une taxe sur les appareils immatriculés pourrait bien être instaurée par la Wallonie. Seuls ceux à usage privé (classe 3) en seraient exemptés s’ils répondent à certains critères : but récréatif, altitude maximale, poids. Ce prélèvement prendrait la forme d’une taxe de mise en circulation. Étonnement, le ministre Lacroix semble conscient notamment du prix des assurances auxquelles les professionnels sont obligés de souscrire. Il nie cependant la charge conséquente que cela représente pour ce secteur sous prétexte que les critiques sont absentes. C’est d’ailleurs par un tel simplisme qu’il justifie sa nouvelle taxe.

00_01_01_AFTER_DRONES_057L’introduction d’une telle taxe, ne coulera cependant pas de source. Elle nécessite une modification de la législation wallonne, à l’instar de ce qui a dû être fat par la Région bruxelloise. De ce fait, un débat devra s’ouvrir au Parlement de Wallonie. J’espère dès lors que la majorité PS-cdH entendra la voix de la raison et se rappellera la proposition de résolution adoptée à l’unanimité par le Parlement wallon en date du 22 juin 2016, en vue de soutenir le secteur. L’introduction de cette taxation est en effet contraire à son développement tel qu’il avait été défendus dans cette résolution.

J’ai d’ores et déjà rappelé aux Ministres les réelles opportunités des drones en matière de croissance et d’emploi. Le succès du salon Drones Days le démontre. J’ai également insisté sur le fait que ce secteur n’avait pas besoin d’obstacles supplémentaires à son essor.

Je reste néanmoins inquiète puisqu’il y a, une fois de plus, en Wallonie, un risque de fuite des indépendants et professionnels du secteur des drones vers la Flandre où cette taxation est absente et le régime fiscal est plus avantageux. Cette taxe va à l’encontre du redressement de notre Région. Ce n’est pas de cette manière qu’il réussira à impulser de nouvelles filières et à créer de nouveaux emplois.

J’attends avec impatience l’avis du Conseil wallon de la fiscalité qui doit se prononcer sur la question, fin du mois.