Membre effective de la commission des Sports au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, j’interroge régulièrement le Ministre pour relayer les préoccupations des clubs, des fédérations et des sportifs, mais également pour mettre en avant le sport comme vecteur de santé publique.
Je l’ai notamment interrogé, en commission, sur la multiplication des plans sportifs annoncés chaque fois à grand renfort de communication.
Ces plans (hockey, football, basket,…) ne sont jamais présentés au Parlement. Ils sont vendus sur les plateaux TV ou dans les journaux par le Ministre ! Il annonce du neuf, mais recycle, tout en ne donnant que très peu d’indications budgétaires. Le Ministre ne présente en outre aucune réelle évaluation des plans précédents. C’est regrettable.
« Coups de com » pour les plans sportifs, mais beaucoup plus de discrétion lorsqu’il diminue de 4,5% les plan-programmes des fédérations sportives. Le budget est raboté, comme pour l’ensemble des postes de la FWB. Cela engendre des craintes au niveau des fédérations qui ne savent plus comment envisager leurs dépenses de formation, d’organisation d’événements ni même, et surtout, de personnel.
Je l’ai également questionné plusieurs fois sur la formation des moniteurs de fitness et sur les salles de fitness low cost. Certaines chaines ouvrent en effet de plus en plus de salles. Elles concurrencent d’autres salles privées, parfois installées depuis des années, et n’offrent pas toujours la même qualité de service à leurs abonnés.
Un décret est en préparation pour encadrer la formation de ces moniteurs, mais les arrêtés d’application trainent à être présentés. La santé des sportifs en dépend. Il est temps d’aboutir.
L’accompagnement des sportifs de haut niveau était également l’objet d’une de mes récentes questions.
Comment aider les jeunes sportifs de haut niveau à concilier études et sport de haut niveau ? Une fondation (privée) s’est lancée dans ce challenge primordial. Trop de sportifs se retrouvent démunis une fois leur carrière terminée. Pourquoi une fondation privée doit-elle prendre ce service en charge ? Les services de l’administration ne suffisent-ils pas ?
Une autre de mes questions portait sur la pratique du sport en famille, mais aussi par les filles et pas les femmes enceintes.
Que fait le Ministre pour les encourager à faire du sport ? A-t-il des contacts avec les écoles, avec les gynécologues quand une récente étude canadienne nous apprend que les femmes pratiquant du sport ont 20% de risques en moins d’accoucher par césarienne et 31% de chances en moins d’accoucher d’un bébé trop gros !
J’ai souhaité rappeler au Ministre qu’être enceinte n’est pas une maladie et que la pratique d’un sport, pour toutes, certes bien encadrées, est un outil de santé publique à exploiter !
Je l’ai entre autres interrogé sur la non-reconnaissance, en FWB, du jeu d’échecs comme sport.
Cela empêche cette fédération de recevoir des subsides. 150 clubs et plus de 4.800 joueurs ne sont donc pas reconnus ni subsidiés par le Ministre des sports de la FWB.
Les échecs sont pourtant reconnus comme sport tant en France, qu’en Allemagne et aux Pays-Bas.
Le dopage dans le sport, le fair-play, le rhéto-trophée, le décrochage sportif, l’ADEPS, la sécurité dans les stades de foot, la labellisation des clubs sportifs, le sport pour les personnes à mobilité réduite sont autant d’autres thématiques que j’ai abordées avec le Ministre en commission.