Ce mardi 22 novembre 2016, j’ai interrogé oralement le Ministre de la Santé Maxime Prévot, au sujet de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer en Wallonie.
Suite au vote, le 28 novembre 2008, par le Parlement wallon d’une proposition de résolution visant à mieux prendre en compte la maladie d’Alzheimer dans la mise en œuvre des politiques régionales entre 2009 et 2014 ; je voulais savoir si certaines mesures contenues dans ce texte avaient été mises en place, notamment la création d’un guichet unique d’informations actualisées à destination du grand public et la création d’un centre d’expertises wallon en matière d’Alzheimer. Malheureusement, aucun de ces deux projets n’ont été mis en place par le Gouvernement wallon. Ce sont là, deux échecs !
Je me suis également penchée sur les données chiffrées relatives au nombre de personnes atteintes de cette maladie et aux délais actuels nécessaires pour être diagnostiqué malade. Le Ministre n’a cependant pas pu m’apporter de chiffres exacts parcequ’il est encore difficile aujourd’hui d’évaluer correctement le nombre de personnes atteintes par cette maladie. En Wallonie, environ 40.000 personnes sont diagnostiquées comme atteintes de la maladie de type Alzheimer. En revanche, en ce qui concerne les délais de diagnostic, il n’existerait pas, selon le Ministre de la Santé, d’information sur le délai pour être diagnostiqué. Il va de soi, néanmoins, qu’il est important que le diagnostic puisse être posé précocement, afin de mettre en place un plan d’aide adapté et un accompagnement tant de la personne atteinte que de son entourage.
Enfin, en avril 2015, le Ministre indiquait que l’élaboration d’un plan Alzheimer était en cours en collaboration avec l’administration. Or, en septembre 2015, il a manifesté son souhait de ne pas multiplier les plans spécifiques mais d’inclure Alzheimer et les maladies apparentées dans une approche plus générale sur l’accompagnement du vieillissement et de la dépendance. J’ai donc souhaité l’interroger sur qu’il m’est apparu être un changement de position.
Le Ministre m’a confirmé ce changement d’approche et le motive en réponse à une directive de l’Organisation Mondiale de la Santé mettant l’accent sur une approche de soins intégrés.