Ce mardi 14 février, l’organisation des prochaines élections communales et provinciales était au centre des débats au sein de la Commission des Pouvoirs locaux du Parlement de Wallonie. Nous avons notamment discuté de la suppression du vote électronique. J’ai en outre eu l’occasion de défendre la position du MR lors d’un débat radio organisé ce 15 février sur La Première.
La suppression du vote électronique est certainement la mesure qui sera la plus visible pour les citoyens.
Le Gouvernement wallon a donc fait le choix de revenir au vote papier contrairement aux autres régions du pays. La procédure électronique aurait pourtant pu être maintenue si la Région avait fait les investissements nécessaires et modernisé le matériel utilisé. Je prends l’exemple de la Région flamande, la Région de Bruxelles-Capitale et la Communauté germanophone qui ont décidé de s’inscrire dans l’ère du numérique et assurent désormais un vote électronique d’une grande fiabilité. Le choix du vote papier est rétrograde et va clairement à l’encontre du développement technologique et d’une région moderne. Une fois de plus, je constate que la majorité PS-cdH préfère se tourner vers les méthodes du passé plutôt que vers le progrès et par là, contredit son propre Plan Marshall.
Une autre disposition de ce décret concerne la suppression de l’effet dévolutif de la case de tête lors des élections communales et provinciales. En effet, celui-ci permettait aux candidats positionnés en haut de la liste de bénéficier de voix supplémentaires provenant du pot commun et ils étaient donc élus, parfois au détriment d’autres candidats ayant eu plus de voix personnelles. Je me réjouis de la suppression de cet effet, il permettra à l’ensemble des candidats de concourir sur un même pied d’égalité et d’obtenir encore plus d’enthousiasme et d’engagement de la part de chacun. Le système sera en outre, pour les électeurs, plus lisible, plus transparent, plus simple et surtout plus respectueux de leur choix. En effet, seront élus ceux qui auront obtenu le plus de suffrages de la population et non des partis ! Il s’agit simplement du respect de la démocratie.
Enfin, je suis satisfaite que ce décret permette enfin, lors de n’importe quelle élection, la sensibilisation des citoyens et leur possible inscription comme donneurs d’organes au sein des bureaux de vote. Par cette mesure, le Ministre des Pouvoirs locaux prend en compte la résolution dont j’étais l’initiatrice et qui a été votée à l’unanimité au Parlement le 28 octobre 2015.