Le vendredi 11 mars 2016, c’est avec une certaine émotion que je suis retournée à l’Université de Liège pour un après-midi politique avec les jeunes de la FELU.
Mais, cette fois, je n’étais plus assise comme étudiante. Suite à leur invitation, je leur ai présenté l’épineux dossier du TTIP.
Je leur ai rappelé que, pour le MR, il était important d’attendre un texte finalisé, un document sur lequel on pourrait se baser et que l’on pourrait analyser avant de crier au loup sans même savoir de quoi il retourne exactement et dans les détails. J’ai insisté sur l’opportunité de cet accord pour nos entreprises qui pourraient plus facilement exporter vers les USA ainsi que sur la place de l’Europe sur l’échiquier mondial. L’objectif est clair : éliminer les obstacles au commerce (tarifaires et non-tarifaires) dans un large éventail de secteurs économiques. Peut-on se permettre de rester isoler alors que toutes les autres puissances s’accordent pour faciliter leurs échanges commerciaux ?
Par ailleurs, contrairement aux opposants à ce traité, je pense que la Commission fait un réel effort de transparence dans le cadre de ce dossier pourtant très compliqué. Les explications sont données, les Députés peuvent consulter les documents des négociations, un site Internet reprend l’ensemble des questions soulevées ainsi que les réponses données, la commissaire Malstrom est venue au Parlement wallon expliquer l’état de négociation,…
Enfin, je pense que nous pouvons avoir confiance en nos institutions européennes. Les négociateurs savent que les parlements nationaux auront le dernier mot. Quel intérêt auraient-ils à diminuer nos standards de qualité et de protection des consommateurs ? Aucun ! Attendons donc l’accord avant de brandir des poulets chlorés et bœufs aux hormones dont tout le monde sait très bien qu’ils resteront interdits à la vente chez nous. Cela ne fait pas partie des négociations.
Encore merci aux jeunes de la FELU pour leur invitation et cet échange très constructif.