Autisme : quand le PS oublie ses responsabilités

Communiqué de presse

La députée wallonne Virginie Defrang-Firket et le député fédéral Damien Thiéry s’étonnent de la récente prise de position du PS à la Chambre en matière d’autisme. Celui-ci se pose en effet en défenseur des parents démunis face à l’autisme, par la voix du député André Frédéric, qui se met par ailleurs en scène dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

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La prise en charge de l’autisme doit être envisagée dans le cadre des soins de longue durée. Lors de la 6e réforme de l’Etat, cette compétence a été transférée aux entités fédérées, où Virginie Defrang-Firket suit cette matière de près : « Les Ministres Milquet et Prévôt ont présenté un Plan Autisme en avril dernier. Un pur effet d’annonce puisque depuis lors, rien n’a été fait. Aucune mesure concrète n’est présentée, aucun budget n’est défini, aucun calendrier n’est donné. C’est cela qui devrait faire réagir le PS ».

À la Chambre, le Député réformateur, Damien Thiéry, dénonce : « Le parti socialiste s’offre un coup de communication au détriment des parents d’enfants autistes, c’est inacceptable. En jouant la carte de la désinformation, les socialistes créent un climat d’instabilité préjudiciable aux familles en demande de soutien. Ils ont voulu faire voter un proposition de résolution en Commission de la Santé avant même que leurs pairs régionaux et communautaires n’aient informé la Ministre fédérale de leurs actions et en sachant pertinemment que cette concertation entre les différents niveaux de pouvoir est
indispensable ».

Au niveau fédéral, la Ministre Maggie De Block envisage la prise en charge de l’autisme dans le cadre d’un plan intégré et multidisciplinaire pour les maladies chroniques et pour les soins de santé mentale, qui disposera d’un financement adéquat.
La rédaction d’un plan spécifique à l’autisme relève par contre de la compétence des entités fédérées.

Virginie Defrang-Firket a donc déposé au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles une proposition de résolution définissant des mesures concrètes pour une meilleure prise en charge de l’autisme : « Ces mesures n’ont qu’un impact financier limité mais sont porteuses d’espoir et attendues de longue date par les familles : dépistage précoce, accompagnement des familles, formation des professionnels, classes inclusives ».

Pour Virginie Defrang-Firket, les enfants autistes et leurs familles méritent mieux que cette querelle politicienne. Elle réunira familles et associations pour une table ronde à ce sujet la semaine prochaine.