Aujourd’hui l’école d’armurerie est l’un des fleurons de la ville de Liège, tout comme le musée d’armes qui a ouvert ses portes en 1885 ! Par ailleurs, le siège de l’UFA – Union des Fabricants et Artisans en Equipement de chasse et de Tir Sportif – se trouve à Liège.
Suite à une rencontre avec des représentants du secteur de l’armurerie sportive et de loisir, j’ai interpellé plusieurs Ministres pour relayer leurs préoccupations.
Au Parlement wallon, j’ai interrogé le Ministre de l’agriculture et de la nature au sujet du permis de chasse organisé en Wallonie
En Wallonie, la détention d’un permis ou d’une licence de chasse est effectivement assujettie à la réussite d’un examen organisé, une fois par an seulement, par l’administration. La France, organise, elle, plusieurs sessions pour cet examen et de nombreux candidats belges y passent donc leur examen avant de le faire valider chez nous.
En réponse à ma question, le Ministre s’est notamment engagé à prévoir un 2ème examen par an et à instaurer, sous cette législature, une seconde session pour l’épreuve théorique de l’examen de chasse.
Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, j’ai posé une question au Ministre des sports sur la promotion des sports de tir.
Lionel Cox a remporté la médaille d’argent en tir à 50 mètres couché aux Jeux Olympiques de Londres. Comment a-t-on exploité cet atout sportif ? La Fédération W-B organise-t-elle une promotion spécifique pour les sports de tirs ?
Le Ministre m’a rappelé que cette fédération compte près de 18.000 adhérents !
Il m’a confirmé que, suite à la médaille de Lionel Cox, de nombreux jeunes se sont inscrits à l’URBSTF (Union Royale des Sociétés de Tirs de Belgique – aile francophone) pour découvrir la discipline.
Des campagnes de promotion seront mises en place dans la perspective des prochains Jeux Olympiques.
Enfin, j’ai interrogé la Ministre de l’Education sur l’école d’armurerie de la Ville de Liège.
Cette école (http://www.leonmignon.be/) forme, depuis plus d’un siècle, des armuriers et des graveurs dont le savoir-faire est reconnu sur le plan international. Quatre sections la composent : armurerie, gravure-ciselure, bijouterie et outillage-mécanicien d’entretien.
J’ai questionné la Ministre sur les relations qu’elle entretient avec cette école unique en son genre. Le secteur a-t-il été associé à l’élaboration du profil de qualification à l’attention des étudiants de cette école ? J’ai également attiré son attention sur les jeunes de ces écoles professionnelles dont la motivation pour les cours de gestion est trop faible alors qu’ils pourraient, à la sortie de l’école, ouvrir leur commerce. Ces apprentissages sont donc primordiaux.
La Ministre m’a annoncé que le secteur serait associé lors de l’élaboration du nouveau profil de qualification.