Communiqué de presse de Virginie DEFRANG-FIRKET, Députée wallonne
En ce 2 avril 2015, journée internationale de la sensibilisation à l’autisme, la Députée wallonne MR, Virginie Defrang-Firket, souhaite réaffirmer son soutien aux personnes atteintes d’autisme, ainsi qu’à leur famille. Elle interpellera prochainement sur le sujet, au parlement, les Ministres de la santé, de l’éducation, de la petite enfance et de l’enseignement supérieur.
Annoncé il y a 6 mois dans la Déclaration de Politique Régionale, où en est le plan autisme annoncé par le Gouvernement wallon ? Dispose-t-on de statistiques fiables? Quelles actions de sensibilisation de la population sont prévues à l’égard de cette maladie ? « Les enfants autistes sont encore trop souvent considérés comme de simples « perturbés du comportement », culpabilisant ainsi les parents concernés » estime la parlementaire libérale.
Pourquoi un enfant autiste de Flandre est-il à ce point mieux encadré qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Pourquoi ces enfants sont-ils reconnus de type 9 et dès lors aidés de manière spécifique dans le nord du pays, alors qu’ils sont automatiquement noyés dans la masse, faute de moyens, chez nous ?
Comment le dépistage s’organise-t-il chez nous ? Pourquoi n’est-il pas systématique par exemple lors des consultations ONE ou dans les centres PMS, alors qu’existent des tests simples et rapides (ex : le Mchat) qui permettent un diagnostic efficace?
Comment les professionnels de la petite enfance (médecins, pédiatres, instituteurs, puéricultrices,…) sont-ils formés pour appréhender la maladie ? Pourquoi ne bénéficient-ils pas au cours de leur cursus ou en cours de carrière d’une formation spécifique, même basique, pour permettre une détection et une prise en charge la plus précoce possible?
Virginie Defrang-Firket s’est rendue fin de matinée, ce jeudi 2 avril, à l’opération « Chaussettes bleues » à Liège (Vinave d’île) dont le but est de sensibiliser la population à l’autisme. En effet, « le regard des autres sur ces enfants « différents » est encore trop lourd à porter par les familles » !
« Le manque de moyens ne doit pas occulter le manque de reconnaissance dont sont victimes ces malades et leurs familles. Tous attendent des mesures concrètes de la part des Gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Flandre avance mais la Wallonie, comme souvent, est à la traine. Ces enfants ne font pas l’objet d’une prise en considération spécifique. Des mesures simples et peu coûteuses existent pourtant, notamment au niveau du dépistage et de la sensibilisation de la population. Plus tôt l’enfant autiste sera considéré et plus tôt la maladie sera détectée, plus cet enfant bénéficiera d’une prise en charge adaptée qui lui permettra de s’intégrer au mieux dans la société. Tout le monde en sortira alors gagnant ! », conclut Virginie Defrang-Firket.