Petit Journal de la semaine du 10 au 14 novembre

Matinée étude enseignement PCFCette semaine au Parlement wallon à Namur, je me suis penchée notamment sur les services offerts par les TEC. Ma première question portait sur la création d’une ligne de bus express reliant Liège à Marche. L’objectif est de prévoir un seul arrêt par commune pour réduire le temps de trajet. Je relayais ainsi une demande de la population de la route du Condroz très mal desservie par les transports en commun, surtout en dehors des heures de pointe scolaires. Le ministre a reconnu que le projet n’a pas avancé. Il est toujours au stade de l’étude au niveau des TEC. Or, ce projet est primordial pour les jeunes, les étudiants et les gens qui travaillent dans la région. Il permettrait également un désengorgement de la Route du Condroz.

La seconde question que j’ai posée au ministre de la mobilité concernait la campagne des TEC destinée à inviter les utilisateurs à occuper le fond des bus grâce à des hôtesses placées au fond des bus. Elles y distribuent des billets pour gagner des iPhones et autres gadgets. J’ai interrogé le Ministre sur le coût, la pertinence et l’efficacité d’une campagne du genre.

Le Ministre de la Santé, Maxime Prévot a répondu aussi à une de mes questions sur l’idée d’un « passeport radiation » reprenant, tout au long de la vie du patient, l’ensemble des radiographies qu’il a effectuées. Le Belge étant un des patients les plus irradiés d’Europe, ce dispositif permettrait d’évaluer les doses d’éléments radioactifs qu’il peut encore recevoir au regard de la dose maximale conseillée.

Ensuite, René Collin, Ministre des Sports, m’a éclairée sur les tarifs différenciés entre les résidents et les non-résidents de la commune, pratiqués par certaines communes pour l’accès à leur piscine publique. Pratique justifiée selon moi quand on connait le gouffre financier que représente la gestion d’une piscine communale. En outre, ce sont les habitants de la commune concernée qui y participent fortement via les prélèvements de taxes et d’impôts divers. J’estime néanmoins qu’il s’agit d’un échec de la supracommunalité. C’est un domaine où les communes peuvent s’associer et réaliser ensemble de belles économies. Malheureusement, ma question est restée sans réelle mesure concrète pour favoriser cette dynamique.

Enfin, le Ministre Furlan a répondu à ma question au sujet du décret funérailles et sépultures et l’acte formel de reprise des sépultures. Je voulais des précisions sur la procédure en constat d’abandon, en défaut d’entretien, ou en fin de concession. Celle-ci donne en effet la possibilité à la commune de se réapproprier une sépulture dans ces cas dès lors qu’il aurait été procédé à un affichage d’un an sur celle-ci. La commune pourra donc, s’il n’y a pas de réaction, octroyer l’emplacement à une autre famille.